vendredi 5 octobre 2007

Vous pouvez être ce que vous voulez être !

Ce dimanche, je rentre d'une longue promenade rue des Francs Bourgeois (Paris IVe) où je suis tombé sur un bouquin fabuleux, que je recommande à tous de lire (le livre est écrit très gros)

Vous pouvez être ce que vous voulez être
Paul AUDEN

Je doute qu'un psy recommande la lecture de ce bouquin à un de ses patients, autant qu'il aille s'inscrire au chômage tout de suite. Mais ce livre serait à recommander à tous et toutes les péronelles (pour parler en langage soutenu, pour tous les péteux et poufiasses pour être plus... plus dans un registre de langue usuel).

Ce livre serait donc à recommander à tous & toutes ces péronelles dépressives de ne pas savoir, de ne pas avoir la volonté de se construire une vie saine et épanouie pour mieux se réfugier dans une dépression opportuniste et lâche.

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit! il y a des cas de dépression tout à fait légitimes, ce n'est absolument pas à moi d'en juger, d'autant que je n'en connais pas personnellement.

Mais je n'en reste pas moins persuadé que la plupart des cas de dépression actuels sont liés à une overdose dangereuse de confort matériel, tout le monde n'a pas la même résistance à cette overdose. Je ne crois pas que cette overdose se soigne par une médication, c'est complètement illusoire. C'est sain pour l'Etat, ça fait tourner l'économie, ça fait travailler le corps médical, la Sécu et les labos pharmaceutiques.

Non, le véritable remède quand on est face au précipice de la dépression, je pense que cela consiste à repenser de fond en comble son hygiène de vie, sa discipline de vie, ses priorités de vie... et toujours ma même marotte: rendre aux réalités matérielles de nos vies actuels la place qu'elle doit avoir, sans la démesure qu'on a tous bien trop tendance à lui accorder. La tentation est grande, on croit qu'on va s'améliorer/se simplifier la vie, on se la rend juste proportionnellement un peu plus cruelle.

Ma mère n'arrête pas de me dire (et je fais mien ce discours) qu'autrefois, les femmes qui vivaient à la campagne n'avaient pas besoin de psy de tout poil ni d'antidépresseurs, tranquilisants et autres calmants, elles avaient un remède bien plus efficace: Elles avaient leur linge à laver au lavoir communal. Tout leur mal-être, toutes leurs frustrations, toutes leurs névroses & co, elles le passaient à marcher avec leur tas de linge sale jusqu'au lavoir, puis à mettre leur énergie à briquer au savon noir leur linge, cassées en quatre, à discuter avec leurs copines du village, à taper le linge, à l'essorer, à étendre le linge. Maintenant, il suffit de voir les jeunes femmes malheureuses (même si elles ne le disent pas) avec leur enfant à la crèche, avec une voiture pour aller où elles veulent mais elles n'ont plus d'envies. Alors, elles tirent clope sur clope dans le canapé en regardant n'importe quelle connerie de télé-réalité parce qu'elles s'emmerdent... au point de sombrer dans la dépression. On se doute bien du confort qu'a apporté la machine à laver dans les foyers, mais pas sûr que les femmes soient plus heureuses avec ce joujou qui individualise, donc qui n'est pas très sain psychologiquement.

Paul Auden (l'auteur du bouquin recommandé plus haut) ne dit pas autre chose. Je commenterai à nouveau de part en part quelques pensées biens senties de ce bouquin (il en est rempli, c'est un excellent investissement, même si le livre est un peu cher).

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