Donc, le secret de Marion Jones était donc bien partiellement dans la chimie. Sympa pour les 3 copines des relais médaillées d'or (4x400: Chryste Gaines, Torri Edwards & Nanceen Perry) et les 3 copines médaillées de bronze (4x100: Jearl Miles-Clark, Monique Hennagan & LaTasha Colander) au relais des JO de Sydney (qui risquent bien de perdre leur médaille elles aussi)
Pas sympa de dire ça ? De but en blanc, je suis tout à fait d'accord, mais elle reconnaît elle-même dans sa déclaration (où elle reconnaît avoir menti à des agents fédéraux, son crime, qui risque de lui valoir 6 mois de prison), elle reconnaît "elle-même" avoir déshonoré l'athlétisme.
Personnellement, je lui reproche d'avoir été consciente de ses actes, d'avoir nié les faits mais surtout d'avoir tourné en ridicule les journalistes qui la soupçonnait, c'est inqualifiable. Puisque elle savait (elle semble l'avoir reconnu au tribunal hier), la décence aurait dû lui suggérer d'en rester à l'époque à des dénégations courtoises.
En 2004, elle avait intenté un procès avec des dommages et intérêts pour 25 millions de dollars contre quelqu'un qui l'accusait déjà de dopage. L'affaire s'était réglée hors des tribunaux, à "l'amiable". Le quelqu'un n'est autre que le fondateur du laboratoire qui fabriquait la substance dopante qu'elle prenait effectivement. Elle va devoir rendre les sous, surtout qu'elle n'a plus d'argent (elle serait légèrement dépensière, ses biens immobiliers sont déjà sous saisie judiciaire).
Alors, au final, quelle image a-t-on envie de garder d'elle ? La brillante athlète dopée ou la repentante "ravagée" de scrupules ? Ne l'aurait-on pas "encouragé" en coulisses dans l'intérêt de l'athlétisme ? Elle a très bien vécu avec ce gros péché sur la conscience pendant 7 ans, très péremptoire à l'égard des journalistes d'investigation. Mais a-t-on seulement envie de garder une image d'elle ?
La repentante "ravagée" (octobre 2007)
Pas sympa de dire ça ? De but en blanc, je suis tout à fait d'accord, mais elle reconnaît elle-même dans sa déclaration (où elle reconnaît avoir menti à des agents fédéraux, son crime, qui risque de lui valoir 6 mois de prison), elle reconnaît "elle-même" avoir déshonoré l'athlétisme.
Personnellement, je lui reproche d'avoir été consciente de ses actes, d'avoir nié les faits mais surtout d'avoir tourné en ridicule les journalistes qui la soupçonnait, c'est inqualifiable. Puisque elle savait (elle semble l'avoir reconnu au tribunal hier), la décence aurait dû lui suggérer d'en rester à l'époque à des dénégations courtoises.
En 2004, elle avait intenté un procès avec des dommages et intérêts pour 25 millions de dollars contre quelqu'un qui l'accusait déjà de dopage. L'affaire s'était réglée hors des tribunaux, à "l'amiable". Le quelqu'un n'est autre que le fondateur du laboratoire qui fabriquait la substance dopante qu'elle prenait effectivement. Elle va devoir rendre les sous, surtout qu'elle n'a plus d'argent (elle serait légèrement dépensière, ses biens immobiliers sont déjà sous saisie judiciaire).
Alors, au final, quelle image a-t-on envie de garder d'elle ? La brillante athlète dopée ou la repentante "ravagée" de scrupules ? Ne l'aurait-on pas "encouragé" en coulisses dans l'intérêt de l'athlétisme ? Elle a très bien vécu avec ce gros péché sur la conscience pendant 7 ans, très péremptoire à l'égard des journalistes d'investigation. Mais a-t-on seulement envie de garder une image d'elle ?
La "brillante" athlète mais dopée des JO de Sydney (2000)
La repentante "ravagée" (octobre 2007)
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