Mes parents sont en congés, à quelques heures de route de chez moi mais mes obligations professionnelles ne me permettent pas de me rendre auprès d'eux (malgré les propositions renouvelées). Je ne les appelle pas moins régulièrement...
Ici, j'habite vraiment à proximité de chez eux et un pote me dit toujours que ce n'est pas sain, c'est très ambigu, etc. C'est faux, archi-faux. Je suis beaucoup plus proche de ma mère que de mon père. Mais d'un point de vue psychanalytique, ma mère est morte durant le premier semestre 2007. Je retrouve toujours avec plaisir cette femme qui m'a donné la vie, mais elle n'est plus ma Maman à moi, c'est une amie avec laquelle j'ai une relation extrêmement privilégiée d'un point de vue culturel et intellectuel, principalement. Mon père, c'est beaucoup plus délicat à dire, je n'ai pas cette qualité de communication et il n'a pas cette ouverture d'esprit. C'est pénible de s'en rendre compte.
Je ne suis pas du tout suicidaire ni particulièrement envie de mourir tout de suite et pourtant... Tout à l'heure, je me demandais de quoi j'ai besoin de plus dans l'existence ? J'ai un toit super bien placé, j'ai de quoi subvenir à mes besoins alimentaires de façon convenable, je suis à proximité des lieux où j'aime faire la fête, je ne suis pas tributaire des transports en revenir pour m'y rendre ou pour en revenir. J'ai un ordinateur relié à Internet qui me procure toutes les joies dont j'ai besoin (j'adore suivre l'actualité en ligne, je m'écoute des tas de radios FM en ligne, j'ai mon jukebox YouTube et DailyMotion, je me télécharge des podcasts gratuits sur iTunes au moment de mes repas...) De ce côté là, je suis comblé. Physiquement, comme m'a dit une copine l'autre jour, "t'es pas un mannequin, t'es pas un thon", je me trouve très convenable, grand et pas trop dénué de culture général ni de bon sens ni de la valeur absolue de la communication, l'universelle parnacée!
De quoi j'ai besoin de plus dans mon existence ? Franchement, rien, je suis quelqu'un de comblé. Je suis célibataire mais comme je l'ai déjà écrit l'autre jour sur mon blog, la vie à deux ne m'intéresse pas, je commence à me faire à l'idée que l'être humain est trop égoïste, trop nombriliste pour la vie à deux, sauf de trop rares personnes d'exception généralement déjà casées. Comme je l'écrivais l'autre jour sur un autre post, je crois que je suis fait pour être seul avec des gens avec lesquels discuter à bâtons rompus de part en part et des partenaires sexuels de temps à autre.
La seule chose qui me dérange dans tout ça, c'est que ça me tombe dessus à 36 ans, j'ai l'impression que c'est très jeune pour atteindre une telle sagesse et une si grande sérénité, je me demande vraiment ce qu'il me reste à apprendre de la vie, je ne vois pas et ça me fait très "peur". Cela peut surprendre d'un ancien névrosé, mais c'est pourtant vrai.
Et la mort ? Elle ne me fait pas peur. La seule chose que je demande à la personne responsable de mon décès, c'est qu'il soit digne et rapide (crise cardiaque), j'ai peur de mourir d'une longue agonie à laquelle mes proches devraient assister, stériles. Je ne veux pas mourir vieux, quand on voit comme les personnes âgées sont traitées de façon indigne dans les structures d'aide sociale.
Et Dieu ? Dieu, je crois qu'il a beaucoup de gens à gérer, je veux croire qu'il n'a pas le temps de regarder qui fait quoi au jour le jour. Je crois qu'il demande simplement qu'au moment où il rappelle à lui les humains, ceux-ci peuvent lui prouver qu'ils ont eu une vie bonne et cohérente: il y a eu du bien, il y a eu du mal dans la vie de... mais bon, si on regarde l'ensemble, c'est cohérent et si on met dans une balance, le bien et le mal se compensent à peu de choses près par rapport à l'ensemble de sa vie, tendance positive, on peut dire qu'il a conduit une vie morale, c'était donc un bon fidèle, il peut rentrer au paradis.
Ici, j'habite vraiment à proximité de chez eux et un pote me dit toujours que ce n'est pas sain, c'est très ambigu, etc. C'est faux, archi-faux. Je suis beaucoup plus proche de ma mère que de mon père. Mais d'un point de vue psychanalytique, ma mère est morte durant le premier semestre 2007. Je retrouve toujours avec plaisir cette femme qui m'a donné la vie, mais elle n'est plus ma Maman à moi, c'est une amie avec laquelle j'ai une relation extrêmement privilégiée d'un point de vue culturel et intellectuel, principalement. Mon père, c'est beaucoup plus délicat à dire, je n'ai pas cette qualité de communication et il n'a pas cette ouverture d'esprit. C'est pénible de s'en rendre compte.
Je ne suis pas du tout suicidaire ni particulièrement envie de mourir tout de suite et pourtant... Tout à l'heure, je me demandais de quoi j'ai besoin de plus dans l'existence ? J'ai un toit super bien placé, j'ai de quoi subvenir à mes besoins alimentaires de façon convenable, je suis à proximité des lieux où j'aime faire la fête, je ne suis pas tributaire des transports en revenir pour m'y rendre ou pour en revenir. J'ai un ordinateur relié à Internet qui me procure toutes les joies dont j'ai besoin (j'adore suivre l'actualité en ligne, je m'écoute des tas de radios FM en ligne, j'ai mon jukebox YouTube et DailyMotion, je me télécharge des podcasts gratuits sur iTunes au moment de mes repas...) De ce côté là, je suis comblé. Physiquement, comme m'a dit une copine l'autre jour, "t'es pas un mannequin, t'es pas un thon", je me trouve très convenable, grand et pas trop dénué de culture général ni de bon sens ni de la valeur absolue de la communication, l'universelle parnacée!
De quoi j'ai besoin de plus dans mon existence ? Franchement, rien, je suis quelqu'un de comblé. Je suis célibataire mais comme je l'ai déjà écrit l'autre jour sur mon blog, la vie à deux ne m'intéresse pas, je commence à me faire à l'idée que l'être humain est trop égoïste, trop nombriliste pour la vie à deux, sauf de trop rares personnes d'exception généralement déjà casées. Comme je l'écrivais l'autre jour sur un autre post, je crois que je suis fait pour être seul avec des gens avec lesquels discuter à bâtons rompus de part en part et des partenaires sexuels de temps à autre.
La seule chose qui me dérange dans tout ça, c'est que ça me tombe dessus à 36 ans, j'ai l'impression que c'est très jeune pour atteindre une telle sagesse et une si grande sérénité, je me demande vraiment ce qu'il me reste à apprendre de la vie, je ne vois pas et ça me fait très "peur". Cela peut surprendre d'un ancien névrosé, mais c'est pourtant vrai.
Et la mort ? Elle ne me fait pas peur. La seule chose que je demande à la personne responsable de mon décès, c'est qu'il soit digne et rapide (crise cardiaque), j'ai peur de mourir d'une longue agonie à laquelle mes proches devraient assister, stériles. Je ne veux pas mourir vieux, quand on voit comme les personnes âgées sont traitées de façon indigne dans les structures d'aide sociale.
Et Dieu ? Dieu, je crois qu'il a beaucoup de gens à gérer, je veux croire qu'il n'a pas le temps de regarder qui fait quoi au jour le jour. Je crois qu'il demande simplement qu'au moment où il rappelle à lui les humains, ceux-ci peuvent lui prouver qu'ils ont eu une vie bonne et cohérente: il y a eu du bien, il y a eu du mal dans la vie de... mais bon, si on regarde l'ensemble, c'est cohérent et si on met dans une balance, le bien et le mal se compensent à peu de choses près par rapport à l'ensemble de sa vie, tendance positive, on peut dire qu'il a conduit une vie morale, c'était donc un bon fidèle, il peut rentrer au paradis.
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