vendredi 5 octobre 2007

Et finalement, alors ?

Sommes-nous fait (suis-je fait ?) pour vivre heureux tout le restant de ma vie en couple avec mon partenaire sexuel ? Je ne sais pas, je n'en suis plus très certain... Ne serions-nous pas fondamentalement faits, nous les êtres humains en général, et moi en particulier, pour vivre une vie sexuelle très volage, dans un constant renouveau du partenaire quitte à vivre une vie sociale avec l'homme/la femme de sa vie, pour échanger l'intellectuel, l'humain et les vraies valeurs de la vie ?

Oui, j'ai une vision assez négative de la sexualité, tendance venimeuse. A la manière de "L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue, matériellement, pour corrompre tout le reste", je prétends que, oui "le sexe ne fait pas le bonheur mais il y contribue, matériellement, pour corrompre tout le reste."

Est-ce que j'ai tout faux par rapport au sexe ? Peut-être. Est-ce que j'intellectualiserais trop la sexualité ? Peut-être. Est-ce qu'on pourrait attribuer mon erreur d'analyse à une différence de niveau de culture générale avec mes précédentes relations ? Peut-être mais j'aurais tendance à balayer l'argument d'un vulgaire revers de manche. La personne que je connais et avec laquelle je serais en mesure de me mettre en couple (donc sans sexe) est une personne qui n'a pas le moindre bagage en matière de culture générale académique/sanctionnée par les diplômes et qui n'a pas le moindre sou en poche, mais d'une richesse phénoménale de bon sens et d'expérience de la vie qui vaut l'immense culture générale qu'on m'attribue de façon flatteuse, certes, mais qui me fait mal: elle n'était pas saine à l'âge où je l'ai acquise et personne ne s'en est jamais vraiment souciée, même les psys consultés.

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