dimanche 25 mai 2008

La flûte enchantée

Je n'ai eu la chance que d'aller une seule fois à l'Opéra (Bastille) voir la Flûte Enchantée, (printemps 1999) opéra "raconté" (parce que mise en scène) par Bob Wilson, dans une chorégraphie et des costumes très d'avant-garde pour une oeuvre datant de 1790 (la reine de la nuit mesure 3 mètres de haut, une première mise en scène faisait venir une ambulance avec gyrophare sur scène...). J'ai appris par la suite que Mozart était très favorable à l'innovation dans les mises en scène. Cet opéra est un conte franc-maçon (tous les ingrédients de la franc-maçonnerie y apparaissent clairement, si tant est qu'on s'y connaît, ce qui n'est absolument pas mon cas). Mais n'est-ce pas ce que l'on demande à une représentation de nous entraîner dans une ambiance festive de couleurs et d'innovations dans les décors et les costumes ?

Je ne retrouve pas la mise en scène Bob Wilson sur Internet mais je mets les deux morceaux connus que je préfère (pas certain qu'il s'agisse de la même mise en scène). Première vidéo, Natalie Dessay, une française qui est l'une des plus grandes soprano au monde, spécialiste de Mozart. Pour les connaisseurs, il s'agit du célèbre "air de la reine de la nuit". Je me rappelle qu'avant l'interprétation de cette scène, une fébrilité s'est fait sentir dans la salle, c'était très impressionnant, on sentait que les mélomanes attendaient le GRAND moment de la soirée. Puis, un autre morceau (le duo "Papageno Papagena" qui s'apparente (au rythme) à une ritournelle pour enfants (je verrais bien une boîte à musique pour enfants jouer ce morceau, sans nécessairement y mettre les paroles).



samedi 24 mai 2008

La musique adoucit (parfois) les moeurs


Et joyeux anniversaire à l'auteur-compositeur interprète de la chanson (Bob Dylan, 67 ans aujourd'hui. Anniversaire découvert totalement par hasard!)

jeudi 22 mai 2008

Humble analyse de ma vie sentimentale

Je croyais toujours être très clair dans mes relations sentimentales (qui peuvent toujours dériver vers "Et plus, si affinités..."). Je ne leur autorise aucun critère pouvant ouvrir sur des discriminations, (je suis sincère limite autoritaire sur ce sujet, je vais bien au-delà d'un politiquement correct de très bon aloi, revoir mon post), aucun critère affiché sur les pièces d'identité (une certaine discrimination de meilleur aloi mais qui ne me convient toujours pas pour partager mes émotions et mes ressentis), un besoin "irrépréssible" de communication sur le plus futile en apparence (mais qui se révèle souvent être du plus essentiel au point d'être à la base de toutes mes ruptures) et l'égalité et l'équité (pas matérielle mais intellectuelle, dans les désirs, dans les perceptions, dans les forces et les faiblesses que l'on est alors obligé de respecter puisqu'on est sur l'égalité, l'équité). En posant cela, je m'expose à des relations très difficiles, avec des ruptures très violentes).

Je finis par me rendre compte que je me reconnais très bien dans cette chanson de Patricia Kaas, les hommes qui passent, dont je reproduis les paroles ci-dessous avec mon commentaire. (Je peux me tromper, je ne demande pas mieux, portez-moi la contradiction, je développe une image pragmatique sombre de la nature humaine, aidez-moi à être plus positif, je ne demande pas mieux!)



Les hommes qui passent Maman => Je désapprouve d'en parler à Maman, ou même à ma mère. D'ailleurs, elle s'y refuse d'elle-même assez vigoureusement. Dans ma dernière relation, quand tout allait bien, ma moitié m'a même dit que si ma mère prenait une place excessive, ça aurait déjà été un motif précipité de rupture. Une fois la rupture consommée, ma moitié m'a dit que j'ai toujours été un fils à Maman. (Dès que tout va mal dans une de mes relations, tout dérive dans les propos méchants et opportunistes et j'oppose que je peux me tromper dans toute analyse de la situation. Je vous laisse imaginer qui est dans la communication, alors...)
M'envoient toujours des cartes postales
Des Bahamas Maman => Mais merde! Se demandent-ils seulement si ça correspond à mes attentes dans la relation ?
Les hommes qui passent tout le temps
Sont musiciens artistes peintres ou comédiens
Souvent.

Les hommes qui passent Maman
M'offrent toujours une jolie chambre
Avec terrasse Maman => Se demandent-ils si ça correspond à mes attentes dans la relation ? Et si ça devait plutôt être pour compenser un mal-être dans la relation, genre un grave problème de communication qu'on ne veut pas affronter ? Un peu comme un aveu ? (Aveu minable).
Les hommes qui passent je sens
Qu'ils ont le coeur à marée basse des envies d'océan. => Je ne serais jamais le psy de service. Confident d'accord, psy non. Et de quel droit puis-je dénier à l'autre "ses envies d'océan" ? L'envie d'océan, voire un besoin d'océan, peut être nécessaire à une relation. Il peut être irrépréssible mais il doit être concerté. Ma dernière relation a échoué quand la concertation a été prétendûement acceptée mais égoïstement refusée par l'autre. C'est une violence psychologique mineure, je suis intraitable avec ça, c'est la rupture car toute violence psychologique non affrontée est appelée à prendre de plus en plus d'ampleur, la nature a horreur du vide.

Les hommes qui passent pourtant
Qu'est-ce que j'aimerai en voler un
Pour un mois pour un an => Ce n'est pas que je ne veux pas y croire, je me refuse à y croire, c'est un choix délibéré, on peut pas vivre une relation heureuse à s'approprier quelqu'un en le détournant violemment de son chemin de vie.
Les hommes qui passent Maman
Les hommes qui passent tout le temps
Ne me donnent jamais rien que de l'argent. => (Il serait trivial d'interpréter cela que par la prostitution). Dramatiquement vrai. Se demandent-ils si ça correspond à mes attentes dans la relation ? L'argent n'est qu'un dérivatif provisoire des vrais problèmes d'une relation.

Les hommes qui passent Maman
Leurs nuits d'amour sont des étoiles
Qui laissent des traces Maman => Cruellement vrai, je dois m'engager un peu trop mais émotif, je ne sais pas m'y prendre autrement et mes partenaires ont beau jeu d'en abuser.
Les hommes qui passent violents
Sont toujours ceux qui ont gardé
Un coeur d'enfant perdant. => Cruellement vrai (violence psychologique), cause quasiment systématique de toutes mes ruptures.

Les hommes qui passent pourtant
Qu'est-ce que j'aimerai en voler un
Pour un mois pour un an
Les hommes qui passent Maman
Ne me donnent jamais rien que de l'argent.

Les hommes qui passent Maman
Ont des sourires qui sont un peu
Comme des grimaces Maman => L'ambiguïté entre la volonté d'atteindre l'autre et "l'humour", vaste sujet! (Il m'est très douloureux, trop inscrit dans l'opportunisme).
Les hommes qui passent troublants
Me laissent toujours avec mes rêves
Et mes angoisses d'avant. => Bien sûr, du fait de leur opportunisme, je suis bon pour être coupable de tout et ils sont l'innocence même. Mes demandes de communication pour s'expliquer, pour que je ne reproduise pas la même erreur, les mêmes éventuelles cruautés dans une prochaine relation restent frustrées. Et je suis bien évidemment trop susceptible, je suis trop hypocrite, je suis trop mesquin... Je pense que les gens réglos à qui je m'adresse ici voient parfaitement à quoi je voudrais faire allusion.

Les hommes qui passent pourtant
Qu'est-ce que j'aimerai en voler un
Pour un mois pour un an
Les hommes qui passent Maman
Ne me donnent jamais rien que de l'argent.

Les hommes qui passent Maman

Les hommes qui passent Maman

Les hommes qui passent pourtant

Les hommes qui passent Maman.

mercredi 21 mai 2008

Social

Vu les temps actuels, j'ai besoin de me ressourcer et je viens de retrouver une copine "féministe" (pas du genre hystérique façon Christine Bravo et sa troupe "Frou-frou", non, plus "upper-class", plus bourgeoise, plus cultivée, plus dans la critique constructive de la société, le genre de nana qui en a un peu chié de notre social dans toutes les largeurs, longueurs, hauteurs, profondeurs et compagnie). Puis, on passe devant une colonne Morris et elle voit cette affiche (d'un spectacle actuel à Paris).

Avec deux ailes

La copine n'a pas pu s'empêcher de hurler du fond du coeur: "Oh, le cliché de l'assistante sociale bonne copine, ça va. Faut y être passé pour savoir ce qu'il en est vraiment". Explication pour les plus jeunes. Véronique Jannot, la jeune femme de l'affiche, s'est révélée dans les années 80 par la série "Pause-Café" où elle était justement l'assistante sociale bonne copine féministe dans ce que nous appelerions aujourd'hui "une cité sensible". Et elle avait réponse à tout pour les élèves et sa hiérarchie était faite de cons, des ronds-de-cuirs un peu butés.





Ce que je pense de la comédienne ? Je l'ai revu dans d'autres téléfilms, je ne l'ai jamais vu au théâtre. Si vous cherchez une comédienne qui se renouvelle dans la composition à chaque prestation, passez votre chemin. Elle est toujours un peu resté sur ce cliché un peu mièvre de "Pause-Café", la superwoman toujours débordée sur laquelle le ciel tombe sur la tête, et elle garde le sourire. Ca reste superficiel, à la limite d'un certain crédible, on partage un bon moment mais on en retient pas grand-chose surtout quand ça se répète "à l'identique" dans toutes ses apparitions.

Pas de doute, je préfère une Isabelle Huppert qui a des rôles plus construits, qui exigent plus d'investissement personnel.

Isabelle Huppert
Isabelle Huppert

Ou une Clémentine Célarié qui dans sa voix (un peu grave), dans son physique, correspond mieux à la femme française du coin de la rue.

Clémentine Célarié
Clémentine Célarié

Et chez les hommes ? Jean Pierre Darroussin. Je ne parle pas de beauté mais bien d'image de français moyen, du coin de la rue. D'ailleurs, il joue tout, ce qui me semble confirmer mon analyse.

Jean Pierre Darroussin
Jean Pierre Darroussin

mardi 20 mai 2008

Bad times pour la bière

A tous les joyeux fans de l'Happy Hour (comme moi, mais à la différence de pas mal de monde et d'une réputation rigolarde qu'on voudrait m'attribuer, j'ai le plus souvent l'Happy Hour sobre), j'ai quelques mauvaises nouvelles à leur apporter. (Si vous ne savez pas de quoi je parle, session de rattrapage ici dans un de mes précédents posts datant d'octobre 2007...)

Tout d'abord, il serait prévu de mettre un terme aux Happy Hours. Ces promotions qui permettent de bénéficier dans les bars, aux heures creuses, d'une double ration d'alcool pour le prix d'une seule, seraient en effet menacées par le gouvernement, dans le cadre de la lutte contre l'alcoolisation des plus jeunes. Selon une lettre de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), «la promotion des boissons alcoolisées par tarifs incitatifs dans les lieux de vente et de consommation», notamment sous forme d'happy hour et d'open bar, serait prochainement interdite «dans le cadre d'une concertation sur le Plan santé jeune, lancé par le gouvernement».

La fin des concertations sur ce dossier est prévue fin mai. Un plan gouvernemental sera dévoilé fin juin avant le dépôt d'un projet de loi au Parlement, à l'automne. (D'après Le Figaro.fr)

Ensuite, il y aurait actuellement une pénurie mondiale de houblon suite à une surproduction, il y a une dizaine d'années (quelle ânerie d'aller d'un excès à l'autre, encore une preuve de la bêtise humaine). Donc les producteurs ont réduit les surfaces cultivées et la météo s'est mise de la partie, les récoltes récentes ont été très mauvaises. Et évidemment, le prix du houblon a augmenté de 70 %.

Une nouvelle atteinte programmée à notre pouvoir d'achat ?

Bière

Vous me trouvez d'humeur à rire, vous ?


samedi 17 mai 2008

Journée mondiale contre l'homophobie

jeudi 15 mai 2008

Tout au long de la nuit


Cyndi Lauper - She's So Unusual (Remastered) - All Through the Night

jeudi 1 mai 2008

Pour un monde à améliorer, constamment

Si je publie beaucoup moins qu'avant sur mon blog, c'est entre autres parce que j'aime pas trop parler de moi ni de ma petite personne, tout ceci relève d'un certain ordinaire. Ma philosophie de la vie ? Bah, j'ai l'impression d'avoir déjà tout résumé de façon concise et ne plus pouvoir faire que de la "redite" sur le sujet. Mon boulot me permet assez peu de loisirs pour voyager. Je rentre ce jour d'une longue virée avec un très grand nombre de photos qui fera provisoirement mentir pendant quelques jours ce que je viens de raconter. Je mitonne un assemblage de photos, de cartes Google & co et d'anecdotes.

Pendant cet agréable voyage, j'ai eu l'occasion de réfléchir et de me conforter dans quelques opinions. A savoir que pour vivre dans un monde meilleur, il suffirait que chacun prenne sur soi pour ne jamais faire de discriminations. Les plus concernés diront toujours: "Mais je ne discrimine pas". Comme dans la chanson Lily de Pierre Perret, où Lily la noire se trouve un beau blond frisé tout prêt à l'épouser "on est pas raciste pour deux sous, mais on ne veut pas de ça chez nous..."

Il faut admettre que oui, parfois, on peut être faible et qu'on peut commettre des discriminations malheureuses parce que blessantes gratuitement, de façon plus ou moins lamentable, de façon plus ou moins minable. Qu'est-ce que c'est que discriminer, en toute humilité ? Je m'inspire de ce document PDF de la HALDE pour les énoncer.

Les critères de discrimination prohibés par la loi sont:
  • l'origine (à quoi bon ? À quoi bon discriminer sur nos origines ? Pourquoi ne pas envisager les différences d'origine, qu'elles soient ethniques, sociales, culturelles, etc. comme une valeur ajoutée de son prochain, un enrichissement humain en puissance le jour où cela doit arrriver en laissant le temps au temps pour que cela se révèle. Et tous ses critères sont des critères que Dame Nature nous a attribué de la façon la plus arbitraire qui soit et contre lesquels on ne peut rien ou si peu...)
  • le sexe (à quoi bon discriminer encore une fois sur un tel critère ?)
  • l'apparence physique (à quoi bon ? Qui peut se dire à l'abri d'un accident imprévu susceptible de le défigurer ?)
  • le patronyme (à quoi bon ?)
  • l'état de santé (à quoi bon ?)
  • le handicap (à quoi bon ?)
  • les caractéristiques génétiques (à quoi bon ?)
  • les moeurs (à quoi bon ?)
  • l'orientation sexuelle (à quoi bon ?)
  • l'âge (à quoi bon ?)
  • les opinions politiques (à quoi bon ? À partir d'ici, je reviens sur mon argument "critères que Dame Nature nous a attribué arbitrairement". Quoique... le milieu dans lequel on a grandi peut agir sur ce critère et ceux à venir. Si on raisonne de façon individelle par rapport à sa propre vie menée au mérite, je me dois de revenir sur mon argument "Dame Nature")
  • les activités syndicales (à quoi bon ?)
  • l'appartenance (ou non); vraie ou supposée à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée (à quoi bon ?)

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