Je suis convaincu de la supériorité incommensurable de la sexualité sur la volonté. Deux personnages immatériels en chacun d'entre nous, rivaux d'une certaine manière. La sexualité commanderait la cohérence de notre être sur le long terme (ressenti, émotions, orientation sexuelle, etc.) alors que la volonté commanderait la cohérence de notre être au jour le jour, "à la petite semaine" (fixer les RV chez untel ou untel, préférer ceci à cela, les mots employés dans sa bouche, etc.). Oui, je découvre avec embarras ce que je suis en train de dire: Nos échanges avec autrui ne seraient basés que sur ce que l'on vit au travers de sa sexualité. Découverte dérangeante de prime abord avec vue très bornée et concrète sur les mots employés, attitude stupide et très actuelle dans notre société si matérialiste, si "sexo-pipeul", mais avec du recul, c'est une évidence absolue.
On maitrîse sa volonté (on dit oui ou non pour ceci ou cela de notre vie instantanée), mais on ne maîtrise pas sa sexualité, elle est ce qu'elle est. On peut s'illusionner à vouloir mettre sa sexualité sous la coupe de sa volonté, en particulier en matière d'orientation sexuelle. Mais la sexualité est la plus forte et je pense qu'elle le sera toujours. A brider ses ressentis, ses émotions, la sexualité réagit et c'est la maladie mentale (l'éventail est large, je connais les noms, pas forcément les symptômes). Au début, on dit qu'on va vite se reprendre, c'est un petit truc passager...
On a attendu un jour, bah, c'est plus à un jour près, ni à deux jours près non plus, encore moins à une semaine près mais la maladie, elle, continue de poser ses jalons. Cette attitude, je pense, est également due à la peur d'assumer les conséquences de s'admettre malade. Je ne suis pas compétent pour parler scientifiquement, clairement en matière de santé mentale. Un exemple qui m'apparaît tout à fait identique mais plus clair. Au lieu de le placer au niveau du psychologique, quelque part dans le cerveau, plaçons le dans la gorge. Au tout début, c'est une vulgaire petite bronchite ou une vulgaire petite angine. C'est emmerdant pour un moment, mais ça se soigne si c'est pris à temps. Mais les troubles psy sont apparemment plus obscurs que ces maladies de la gorge. Alors quand on parle de maladie mentale, on assimile tout ensemble du plus bénin au plus grave et on envisage le pire, à se faire peur. Comme si, quand on allait voir l'ORL (spécialiste de la gorge), on envisageait tout de suite un diagnostic du cancer de la gorge en phase terminale à l'issue des plus funestes à très brève échéance. Pas engageant pour aller voir le spécialiste. C'est ridicule. Il y a des signes avant-coureurs qu'il ne faut pas négliger. Il doit bien y avoir différents stades de maladies de la gorge. Je pense que c'est pareil dans la maladie mentale.
Et puis, il faut "éjaculer" ce que l'on vit. Alors oui, on va me taxer d'obscénité, je l'aurai pensé moi même pensé il y a quelques années. Je suis désolé, mais c'est une attitude mièvre de raisonner ainsi. Car avant d'être un terme exclusivement sexuel, éjaculer reste un mot respectable de la langue française. Notre société de l'image nous pousse à mettre une image sur chaque mot employé au point de réduire à une grande pauvreté la valeur pure des mots. Donc tout mot sexuel passe pour obscène. Mais une attitude saine et intelligente permet de se détacher d'une telle attitude pour n'en rester qu'au seul niveau neutre des concepts. Comme dans l'éjaculation sexuelle, il faut aller au bout de ce que l'on vit avec sa sexualité (ressenti, émotions, etc.), ne pas casser l'élan, ne pas casser la pression avant terme. Une fois, bon ok, la sexualité accepte de passer par-dessus. Deux fois, hum hum mais "C'est (encore...) bon pur cette fois, le jury fera encore preuve d'indulgence pour aujourd'hui.". La volonté prend goût à cette facilité puisque c'est la commodité. Mais la sexualité est très exigeante et elle finit par s'en exaspérer de ces "de-pression" et c'est la véritable dépression nerveuse (Je ne prétends pas que ce soit la seule forme existante, j'en sais rien, je n'ai pas la formation de psychiatre pour le dire, mais j'ai la lucidité de constater autour de moi.
On maitrîse sa volonté (on dit oui ou non pour ceci ou cela de notre vie instantanée), mais on ne maîtrise pas sa sexualité, elle est ce qu'elle est. On peut s'illusionner à vouloir mettre sa sexualité sous la coupe de sa volonté, en particulier en matière d'orientation sexuelle. Mais la sexualité est la plus forte et je pense qu'elle le sera toujours. A brider ses ressentis, ses émotions, la sexualité réagit et c'est la maladie mentale (l'éventail est large, je connais les noms, pas forcément les symptômes). Au début, on dit qu'on va vite se reprendre, c'est un petit truc passager...
On a attendu un jour, bah, c'est plus à un jour près, ni à deux jours près non plus, encore moins à une semaine près mais la maladie, elle, continue de poser ses jalons. Cette attitude, je pense, est également due à la peur d'assumer les conséquences de s'admettre malade. Je ne suis pas compétent pour parler scientifiquement, clairement en matière de santé mentale. Un exemple qui m'apparaît tout à fait identique mais plus clair. Au lieu de le placer au niveau du psychologique, quelque part dans le cerveau, plaçons le dans la gorge. Au tout début, c'est une vulgaire petite bronchite ou une vulgaire petite angine. C'est emmerdant pour un moment, mais ça se soigne si c'est pris à temps. Mais les troubles psy sont apparemment plus obscurs que ces maladies de la gorge. Alors quand on parle de maladie mentale, on assimile tout ensemble du plus bénin au plus grave et on envisage le pire, à se faire peur. Comme si, quand on allait voir l'ORL (spécialiste de la gorge), on envisageait tout de suite un diagnostic du cancer de la gorge en phase terminale à l'issue des plus funestes à très brève échéance. Pas engageant pour aller voir le spécialiste. C'est ridicule. Il y a des signes avant-coureurs qu'il ne faut pas négliger. Il doit bien y avoir différents stades de maladies de la gorge. Je pense que c'est pareil dans la maladie mentale.
Et puis, il faut "éjaculer" ce que l'on vit. Alors oui, on va me taxer d'obscénité, je l'aurai pensé moi même pensé il y a quelques années. Je suis désolé, mais c'est une attitude mièvre de raisonner ainsi. Car avant d'être un terme exclusivement sexuel, éjaculer reste un mot respectable de la langue française. Notre société de l'image nous pousse à mettre une image sur chaque mot employé au point de réduire à une grande pauvreté la valeur pure des mots. Donc tout mot sexuel passe pour obscène. Mais une attitude saine et intelligente permet de se détacher d'une telle attitude pour n'en rester qu'au seul niveau neutre des concepts. Comme dans l'éjaculation sexuelle, il faut aller au bout de ce que l'on vit avec sa sexualité (ressenti, émotions, etc.), ne pas casser l'élan, ne pas casser la pression avant terme. Une fois, bon ok, la sexualité accepte de passer par-dessus. Deux fois, hum hum mais "C'est (encore...) bon pur cette fois, le jury fera encore preuve d'indulgence pour aujourd'hui.". La volonté prend goût à cette facilité puisque c'est la commodité. Mais la sexualité est très exigeante et elle finit par s'en exaspérer de ces "de-pression" et c'est la véritable dépression nerveuse (Je ne prétends pas que ce soit la seule forme existante, j'en sais rien, je n'ai pas la formation de psychiatre pour le dire, mais j'ai la lucidité de constater autour de moi.
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