A la lecture de mon blog, on vient me demander de préciser mon orientation sexuelle. Si la réponse me semblait si nécessaire à mes lecteurs, je l'aurais déjà exprimée, depuis le temps que ce blog existe (ainsi que dans les précédentes versions).
Mais au final, qu'est-ce qu'une orientation sexuelle ? Est-ce ce qu'il se passe dans la chambre à coucher à l'heure précise où on en parle ? Opinion très générale mais totalement triviale. Mais qu'est-ce qu'on s'en fout, n'y aurait-il pas mieux à découvrir dans un journal papier, dans un livre, dans un film ou dans un reportage télé qui passe au même moment ? Voire un mauvais film porno ?
A mes yeux, une orientation sexuelle, qu'elle soit homo ou hétéro, c'est l'affirmation engagée de la catégorie de personnes avec laquelle on a le plus de facilités de partager le plus profond, le plus sincère, le plus authentique, le plus intense de soi-même par rapport aux émotions, par rapport aux perceptions, par rapport aux plaisirs, par rapport aux distractions, etc., etc. (Il est impossible d'en dresser une liste exhaustive). Un homosexuel ne pourra les partager authentiquement qu'avec une personne du même sexe que lui, un hétérosexuel ne pourra les partager authentiquement qu'avec une personne de sexe opposé. Limiter la question qu'à une histoire de coucheries devient alors extrêmement trivial.
Et qu'est-ce que l'homophobie alors ? C'est la revendication (grotesque) d'une angoisse à l'égard de la réalité homosexuelle dont on reconnaît paradoxalement l'existence que l'homophobe crerche à réprimer ou à bafouer. C'est une marque d'intolérance caractérisée et inadmissible, l'homophobe le sait souvent, à pouvoir en devenir très perturbant pour lui-même. Cette revendication peut se faire par des violences physiques ou par des violences psychologiques que j'estime encore plus insidieuses, donc plus ravageuses. Je crois que la véritable répression d'une homophobie se fait par un élargissement de sa culture de l'univers homo. Les homosexuels ne sont pas à l'abri d'être homophobes, ça n'a rien d'antinomique.
Mais au final, qu'est-ce qu'une orientation sexuelle ? Est-ce ce qu'il se passe dans la chambre à coucher à l'heure précise où on en parle ? Opinion très générale mais totalement triviale. Mais qu'est-ce qu'on s'en fout, n'y aurait-il pas mieux à découvrir dans un journal papier, dans un livre, dans un film ou dans un reportage télé qui passe au même moment ? Voire un mauvais film porno ?
A mes yeux, une orientation sexuelle, qu'elle soit homo ou hétéro, c'est l'affirmation engagée de la catégorie de personnes avec laquelle on a le plus de facilités de partager le plus profond, le plus sincère, le plus authentique, le plus intense de soi-même par rapport aux émotions, par rapport aux perceptions, par rapport aux plaisirs, par rapport aux distractions, etc., etc. (Il est impossible d'en dresser une liste exhaustive). Un homosexuel ne pourra les partager authentiquement qu'avec une personne du même sexe que lui, un hétérosexuel ne pourra les partager authentiquement qu'avec une personne de sexe opposé. Limiter la question qu'à une histoire de coucheries devient alors extrêmement trivial.
Et qu'est-ce que l'homophobie alors ? C'est la revendication (grotesque) d'une angoisse à l'égard de la réalité homosexuelle dont on reconnaît paradoxalement l'existence que l'homophobe crerche à réprimer ou à bafouer. C'est une marque d'intolérance caractérisée et inadmissible, l'homophobe le sait souvent, à pouvoir en devenir très perturbant pour lui-même. Cette revendication peut se faire par des violences physiques ou par des violences psychologiques que j'estime encore plus insidieuses, donc plus ravageuses. Je crois que la véritable répression d'une homophobie se fait par un élargissement de sa culture de l'univers homo. Les homosexuels ne sont pas à l'abri d'être homophobes, ça n'a rien d'antinomique.
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