Approche originale de la littérature
J'ai rédigé l'autre jour un post sur les monuments littéraires mondiaux de l'anti-communisme. Mais je ne lis pas que ça. L'autre jour, à ma caisse, une cliente m'indique ravie que le dernier prix Goncourt (le 2007), c'est le "truc" sur Scott Fitzgerald. (Il s'agit de Alabama Song, qui relate la vie de Zelda Sayre Fitzgerald,la femme de Scott Fitzgerald, elle-même écrivain et inspiratrice du célèbre auteur américain).
La cliente n'a pas été très sympa, elle m'a pris complètement au dépourvu. Attends ma cocotte! Et moi de lui répondre: "Qui a eu le prix Renaudot ?" Pour ceux qui ne sauraient pas, et la cliente ne savait pas, le Goncourt et le Renaudot sont décernés le même jour par le même jury dans le restaurant Drouant, Paris 2e.
De très mauvaises langues (Le Canard Enchaîné) présument de façon excessivement malveillante que ça ne serait qu'une histoire de gros sous. Il est admis que le prix ne rapporte pas grand-chose en lui-même à l'auteur qui se le voit décerné mais promet surtout un beau pactole pour la maison d'édition (de l'auteur) qui se le voit attribuer. Les fêtes de fin d'année, c'est la saison des cadeaux. A défaut d'inspiration, on peut toujours offrir un livre récompensé d'un prix littéraire prestigieux ?
Toujours aussi malveillant le Canard Enchaîné présume donc que le scrutin est un peu biaisé, il suffit de compter le nombre de représentant de chaque maison d'édition au sein du jury pour savoir quel sera le prochain lauréat (si un membre du jury vote "mal", il peut voir les presses de l'éditeur avoir systématiquement des pannes techniques quand il s'agit d'imprimer son ouvrage... Et ses livres toujours mal placés et malencontreusement toujours en sous-effectif chez les libraires...)
Le Prix Renaudot a été créé pour éviter une guerre entre les maisons d'édition. En règle générale, et de façon "tacite" (tout est dans le "tacite", n'est-ce pas ?), le prix Goncourt et le prix Renaudot sont des livres publiés chez deux éditeurs différents... On se demande bien pourquoi ? (Le Goncourt 2007 est publié chez Mercure de France et le Renaudot chez Gallimard).
Pour information, le prix Renaudot cette année, c'est Daniel Pennac avec son Chagrin d'école. L'ironie du sort veut que Daniel Pennac ait toujours exprimé son opposition aux récompenses et aux prix littéraires.
J'ai rédigé l'autre jour un post sur les monuments littéraires mondiaux de l'anti-communisme. Mais je ne lis pas que ça. L'autre jour, à ma caisse, une cliente m'indique ravie que le dernier prix Goncourt (le 2007), c'est le "truc" sur Scott Fitzgerald. (Il s'agit de Alabama Song, qui relate la vie de Zelda Sayre Fitzgerald,la femme de Scott Fitzgerald, elle-même écrivain et inspiratrice du célèbre auteur américain).
La cliente n'a pas été très sympa, elle m'a pris complètement au dépourvu. Attends ma cocotte! Et moi de lui répondre: "Qui a eu le prix Renaudot ?" Pour ceux qui ne sauraient pas, et la cliente ne savait pas, le Goncourt et le Renaudot sont décernés le même jour par le même jury dans le restaurant Drouant, Paris 2e.
De très mauvaises langues (Le Canard Enchaîné) présument de façon excessivement malveillante que ça ne serait qu'une histoire de gros sous. Il est admis que le prix ne rapporte pas grand-chose en lui-même à l'auteur qui se le voit décerné mais promet surtout un beau pactole pour la maison d'édition (de l'auteur) qui se le voit attribuer. Les fêtes de fin d'année, c'est la saison des cadeaux. A défaut d'inspiration, on peut toujours offrir un livre récompensé d'un prix littéraire prestigieux ?
Toujours aussi malveillant le Canard Enchaîné présume donc que le scrutin est un peu biaisé, il suffit de compter le nombre de représentant de chaque maison d'édition au sein du jury pour savoir quel sera le prochain lauréat (si un membre du jury vote "mal", il peut voir les presses de l'éditeur avoir systématiquement des pannes techniques quand il s'agit d'imprimer son ouvrage... Et ses livres toujours mal placés et malencontreusement toujours en sous-effectif chez les libraires...)
Le Prix Renaudot a été créé pour éviter une guerre entre les maisons d'édition. En règle générale, et de façon "tacite" (tout est dans le "tacite", n'est-ce pas ?), le prix Goncourt et le prix Renaudot sont des livres publiés chez deux éditeurs différents... On se demande bien pourquoi ? (Le Goncourt 2007 est publié chez Mercure de France et le Renaudot chez Gallimard).
Pour information, le prix Renaudot cette année, c'est Daniel Pennac avec son Chagrin d'école. L'ironie du sort veut que Daniel Pennac ait toujours exprimé son opposition aux récompenses et aux prix littéraires.
L'an dernier, le Goncourt avait fait beaucoup plus sensation. Le livre avait fait 900 pages (Je crois me souvenir que le Canard Enchaîné avait réagi avec ironie en félicitant tous les académiciens d'avoir lu un livre aussi épais et aussi lourd en aussi peu de temps, avec tous les autres ouvrages, candidat à l'obtention du prix). Une cliente m'avait dit qu'elle n'avait pas pu le lire parce que le livre lui tombait des mains!
C'est bien évidemment le thème du livre qui avait fait sensation, sur un ancien nazi (gardien de camp de concentration ?) qui avait réussi à refaire sa vie sans jamais le moindre remords malgré les souvenirs horribles.
Personnellement, je n'ai jamais lu de Prix Goncourt, je n'ai pas besoin de ce genre "d'épate" et de m'enorgueillir que de ne lire que des prix littéraires. Je lis ce que je trouve. Une de mes principales sources de lecture, c'est le catalogue (plutôt écclectique) du stand Livre de Poche de Paris-Plages où les livres sont en prêt gratuit (dépôt d'une caution rendue au retour du livre). Je commence les livres, sous réserve de les emprunter dans les bibliothèques de la Ville de Paris ou de me les acheter s'ils en valent vraiment la peine pour en finir la lecture durant les froides nuits d'hiver...
Parmi les bouquins que j'ai emprunté, j'avais beaucoup aimé ce roman épistolaire. (Autant j'aime le style littéraire de l'auteur, autant je trouve qu'elle devrait travailler son image pour ses interviews, elle a même un timbre de voix qui la dessert également).
Le livre écrit en français a valu à l'auteur l'acquisition de la nationalité française pour services rendus au rayonnement culturel de la France. (Je répondrai à cela par ces célèbres vers de Cyrano de Bergerac: "Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme ! / On pouvait dire... Oh ! Dieu ! ... bien des choses en somme..."
C'est bien évidemment le thème du livre qui avait fait sensation, sur un ancien nazi (gardien de camp de concentration ?) qui avait réussi à refaire sa vie sans jamais le moindre remords malgré les souvenirs horribles.
Personnellement, je n'ai jamais lu de Prix Goncourt, je n'ai pas besoin de ce genre "d'épate" et de m'enorgueillir que de ne lire que des prix littéraires. Je lis ce que je trouve. Une de mes principales sources de lecture, c'est le catalogue (plutôt écclectique) du stand Livre de Poche de Paris-Plages où les livres sont en prêt gratuit (dépôt d'une caution rendue au retour du livre). Je commence les livres, sous réserve de les emprunter dans les bibliothèques de la Ville de Paris ou de me les acheter s'ils en valent vraiment la peine pour en finir la lecture durant les froides nuits d'hiver...
Parmi les bouquins que j'ai emprunté, j'avais beaucoup aimé ce roman épistolaire. (Autant j'aime le style littéraire de l'auteur, autant je trouve qu'elle devrait travailler son image pour ses interviews, elle a même un timbre de voix qui la dessert également).
Puis un jour, je m'en suis totalement remis à la providence en feuilletant le catalogue. Et j'ai trouvé le roman de Britney Spears (c'était avant ses délires psy de l'été dernier), écrit avec sa petite maman adorée, Lynne. (Je doute que la Britney Spears n'ait plus pour seul livre de chevet que la Bible comme elle croyait malin de dire au début de sa carrière).
C'est du genre pénible à lire. Une vague histoire de Star Ac' en plein milieu du Middle West américain. Evidemment, c'est à peu près aussi mièvre que la Petite Maison dans la Prairie, tout le monde est gentil et bien intentionné. Je me suis péniblement arrêté page 83 ou 84 mais je n'ai pas besoin qu'on me raconte la page 85, merci pour les bonnes volontés.
Au risque de faire hurler les fans, j'ai également essayé de lire Harry Potter, le premier tome.
Au risque de faire hurler les fans, j'ai également essayé de lire Harry Potter, le premier tome.
Je trouve que l'auteur a eu un admirable aplomb d'écrire ces bouquins, je la félicite pour la fortune qu'elle s'en est fait mais il faudra qu'on m'explique ce qu'elle a apporté au genre. J'ai tout trouvé convenu: l'enfant pas comme les autres, qui vit dans un placard alors que ses frères et soeurs vivent librement, on insiste très lourdement que ses parents sont morts mais il ne le sait pas. L'auteur appuie de façon excessive sur la place importante des parents qui n'apparaissent jamais dans le récit. C'est très mal écrit. Ce qui m'a le plus insupporté (cela m'a même fait arrêter la lecture du livre à la page 80 quelque chose), l'auteur en arrive à répéter cinq fois la même chose dans la même page!!! Si on dit une fois une chose à un gamin normal, il comprend, il n'a pas besoin qu'on lui répète.
Des amis m'ont dit que le style s'améliorait au fil des tomes. Mais je n'ai pas le courage de poursuivre.
Des amis m'ont dit que le style s'améliorait au fil des tomes. Mais je n'ai pas le courage de poursuivre.
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