On ne change pas, surtout, une équipe qui gagne du terrain (à défaut de gagner des choses dignes et fondamentales). Ce matin, dans une salle d’attente, il y avait Internet en libre accès. Comme j’ai horreur qu’on vienne espionner ce que je peux bien être en train de lire, je suis parti lire en langues étrangères (que je maîtrise plutôt bien, tendance compliments). Et je suis allé lire Google News España.
Et le matérialisme y fait autant florès que chez nous. Révélation de l’INSEE local. Le divorce express (apparemment introduit très récemment) a permis une augmentation de 330 % de la rupture d’un couple marié depuis moins d’un an. Une donnée statistique dépassant les 100 % est toujours ridicule, 200 %, on est alors dans le grotesque et tout autre taux est à l’avenant.
Un tel taux ne m’étonne pas. On ne se marie plus pour le prestige de la cérémonie mais pour le prestige qu’on aura auprès de ses ami(e)s. On ne regarde pas la personne, l’humain qu’on épouse, mais son beau cul et sa belle plastique de jeune homme/jeune femme. Mais on ne regarde pas à l’essentiel (“On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux” disait le renard au Petit Prince, non ?). Au bout d’un an, l’essentiel s’est chargé de revenir à la surface, la vie de couple n’est plus possible et on divorce (Le divorce est redevenu légal en Espagne en 1982). A peine exagéré, ça donne... (paroles et musique de Boris Vian, encore lui. Ce qui me fait mal, c’est que cette chanson date de 1955, soit 52 ans... et qu’elle n’a pas pris une ride!). Conclusion dans ma vie perso: je ne suis pas prêt de me marier avec de telles personnes qui forment pourtant une large unanimité cruelle.
Le reste de l’article (en espagnol) est disponible ici.
Et le matérialisme y fait autant florès que chez nous. Révélation de l’INSEE local. Le divorce express (apparemment introduit très récemment) a permis une augmentation de 330 % de la rupture d’un couple marié depuis moins d’un an. Une donnée statistique dépassant les 100 % est toujours ridicule, 200 %, on est alors dans le grotesque et tout autre taux est à l’avenant.
Un tel taux ne m’étonne pas. On ne se marie plus pour le prestige de la cérémonie mais pour le prestige qu’on aura auprès de ses ami(e)s. On ne regarde pas la personne, l’humain qu’on épouse, mais son beau cul et sa belle plastique de jeune homme/jeune femme. Mais on ne regarde pas à l’essentiel (“On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux” disait le renard au Petit Prince, non ?). Au bout d’un an, l’essentiel s’est chargé de revenir à la surface, la vie de couple n’est plus possible et on divorce (Le divorce est redevenu légal en Espagne en 1982). A peine exagéré, ça donne... (paroles et musique de Boris Vian, encore lui. Ce qui me fait mal, c’est que cette chanson date de 1955, soit 52 ans... et qu’elle n’a pas pris une ride!). Conclusion dans ma vie perso: je ne suis pas prêt de me marier avec de telles personnes qui forment pourtant une large unanimité cruelle.
Le reste de l’article (en espagnol) est disponible ici.
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