samedi 24 novembre 2007

Bonnes oeuvres

Aujourd'hui et hier, c'était la campagne de la Banque alimentaire.

Banque alimentaire

En soi, c'est du social, c'est magnifique, l'idée est belle même si on se demande encore un peu plus à quoi servent les impôts et les taxes comme la TVA (reconnu comme l'impôt indirect le plus inégal qui soit et il en sera toujours ainsi puisqu'il n'est pas fondé sur les ressources financières de celui qui le paye, mais sur le prix de l'article taxé. Proportionnellement à leurs revenus, ce sont les plus pauvres qui le payent le plus).

Vive cette action sociale, je suis d'accord, mais quand les bénévoles qui s'en occupent viennent habillées en carré Hermès, serre-tête dans les cheveux, col roulé Burton, jupe plissée écossaise C & A et petits mocassins cirés, je ne peux pas m'empêcher d'être outré en pensant à Lady Palace (l'incarnation parfaite par Valérie Lemercier de Lady Palace, la femme de petite extraction sociale, très vulgaire, très mièvre mais qui croit devenir bourgeoise parce que son mari gagne beaucoup, beaucoup d'argent).


(Quelques autres séquences "Lady Palace" en cliquant ici).

Un autre excellent aperçu, c'est le personnage de Madame Le Quesnoy dans le film La Vie est un long fleuve tranquille (qu'assez bizarrement, un curé nous a fait voir pendant un pèlerinage! Parce que le film n'est pas tendre non plus avec le clergé!). Un monument de mièvrerie, elle aussi, la miss Le Quesnoy. (Il faut quand même être d'excellents acteurs pour interpréter de tels personnages et les rendre crédibles. Ou avoir été confronté à ce genre de mauvais goût qui tend à se galvauder).

Miss Le Quesnoy

Et comme tout finit toujours en chanson, terminons ce post par une chanson, Jacques Brel, l'expert de la haute à la parole affirmée.

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