L'humour est un mot que j'ai banni de mon vocabulaire, il est bien trop perverti psychologiquement de nos jours vers l'opportunisme (ah l'opportunisme, dans tous ses sens déresponsabilisants, le mal du siècle ou du millénaire!), il permet de fuir opportunément vers du non-dit qui aurait furieusement besoin d'être dit. Je l'utilise cependant une dernière fois ici (sauf dans mes tags, cas de force majeure, parce qu'il s'agit de s'y montrer très concis).
L'autre jour, je me promenais dans la rue pour aller rejoindre Meylo (qui est toujours bardé d'excellents plans pour faire des choses gratuitement, parfois les meilleures combines, d'ailleurs).
Je descendais donc une longue rue de Paris et j'entends une minette sur un vélo hurler: "T'es là ?". Le genre de truc qui m'énerve, comme les gens qui se croient obligés de parler fort dans leur portable pour qu'on les remarque. Ce n'était pas l'intention de la fille, mais ce n'était pas une raison pour crier non plus. Ca m'a donc énervé, son "T'es là ?". J'ai répondu sereinement et en lui criant: "Non". La fille du coup voulait savoir qui avait répondu aussi bêtement (La question est stupide puisque la seule réponse possible est oui). Deux secondes après, j'ai réfléchi à ma parole et j'ai explosé de rire, c'était tellement ridicule!
Depuis, j'ai repensé à des histoires aussi stupides et aussi simplement drôles, des extraits de films (trois films aujourd'hui). Des films qui se veulent comiques mais qui sont sans grand intérêt: ils n'apportent pas grand-chose d'innovant dans le genre et dont je n'ai rien retenu d'autre que la séquence que je raconte, comme Pétrole, pétrole, pour commencer.
L'autre jour, je me promenais dans la rue pour aller rejoindre Meylo (qui est toujours bardé d'excellents plans pour faire des choses gratuitement, parfois les meilleures combines, d'ailleurs).
Je descendais donc une longue rue de Paris et j'entends une minette sur un vélo hurler: "T'es là ?". Le genre de truc qui m'énerve, comme les gens qui se croient obligés de parler fort dans leur portable pour qu'on les remarque. Ce n'était pas l'intention de la fille, mais ce n'était pas une raison pour crier non plus. Ca m'a donc énervé, son "T'es là ?". J'ai répondu sereinement et en lui criant: "Non". La fille du coup voulait savoir qui avait répondu aussi bêtement (La question est stupide puisque la seule réponse possible est oui). Deux secondes après, j'ai réfléchi à ma parole et j'ai explosé de rire, c'était tellement ridicule!
Depuis, j'ai repensé à des histoires aussi stupides et aussi simplement drôles, des extraits de films (trois films aujourd'hui). Des films qui se veulent comiques mais qui sont sans grand intérêt: ils n'apportent pas grand-chose d'innovant dans le genre et dont je n'ai rien retenu d'autre que la séquence que je raconte, comme Pétrole, pétrole, pour commencer.
C'est le genre de film avec Bernard Blier en émir arabe (keffieh et djellabah) qui contine à bercer sa grande fille (Catherine Alric) au son d'un chant folklorique occitan, berceuse qu'elle lui réclame tous les soirs. De l'humour un peu simpliste, dirons-nous.
Venons en à la séquence très drôle du film. Je ne suis plus très sûr de la répartition des rôles dans la séquence, peu importe. Catherine Alric se marie et Bernard Blier (son père) veut que ça se fasse en grande pompe, il envoie des faire-parts à tort et à travers, dont ses collaborateurs, même les plus pique-assiettes. Jean Pierre Marielle est le bras droit de Bernard Blier et il est très jaloux de sa réussite. Il doit faire un cadeau de mariage somptueux mais il ne veut rien dépenser par jalousie.
Donc Jean Pierre Marielle va avec sa femme dans une boutique de déco. La vendeuse leur demande ce qu'ils recherchent, ils disent que c'est pour un cadeau de mariage. Par inadvertance, madame Marielle renverse un superbe vase chinois de l'époque... Comme c'était de la porcelaine fine, le vase casse et la maison réclame le paiement de la casse. Jean Pierre Marielle, exaspéré, dit à la vendeuse: "D'accord, on paie et on l'emporte." Et la vendeuse leur demande si elle doit emballer. "Oui, oui et faites envoyer à telle adresse".
Le jour du mariage, le couple Marielle se met d'accord, lui poussera elle qui fera tomber le vase chinois qui se brisera en mille morceaux. Le scénario se déroule parfaitement, tout le monde est bien confus. Catherine Alric ouvre son paquet et elle est surprise de découvrir que le vase est bien en mille morceaux mais que chaque morceau est emballé dans du papier de soie.
Autre film pas terrible mais avec une séquence très drôle, c'est La Totale, une comédie légère d'espionnage (comme le laisse supposer l'affiche).
Donc Jean Pierre Marielle va avec sa femme dans une boutique de déco. La vendeuse leur demande ce qu'ils recherchent, ils disent que c'est pour un cadeau de mariage. Par inadvertance, madame Marielle renverse un superbe vase chinois de l'époque... Comme c'était de la porcelaine fine, le vase casse et la maison réclame le paiement de la casse. Jean Pierre Marielle, exaspéré, dit à la vendeuse: "D'accord, on paie et on l'emporte." Et la vendeuse leur demande si elle doit emballer. "Oui, oui et faites envoyer à telle adresse".
Le jour du mariage, le couple Marielle se met d'accord, lui poussera elle qui fera tomber le vase chinois qui se brisera en mille morceaux. Le scénario se déroule parfaitement, tout le monde est bien confus. Catherine Alric ouvre son paquet et elle est surprise de découvrir que le vase est bien en mille morceaux mais que chaque morceau est emballé dans du papier de soie.
Autre film pas terrible mais avec une séquence très drôle, c'est La Totale, une comédie légère d'espionnage (comme le laisse supposer l'affiche).
(Mention spéciale à Eddy Mitchell que j'aime beaucoup en tant qu'acteur, le personnage central sur l'affiche. Je n'aime pas la personnalité de ses rôles liés à son physique et à son timbre de voix ingrats mais il joue admirablement des rôles de pequenots pas faciles à jouer. Dans la chanson, il n'est excellent que lorsqu'il est lui-même avec ses propres textes, il est très mauvais en sosie d'Elvis Presley, son idole, ça s'apparenterait à quelque chose comme être fashion victim, c'est pas ça).
Thierry Lhermitte (le personnage à droite sur l'affiche) y est marié à Miou-Miou. Ils forment un couple d'espion dont l'agent de liaison est Eddy Mitchell. Nombreuses péripéties rocambolesques et le couple Lhermitte finit par être enlevé par des arabes. On voit un avion décoller et ils finissent dans un cachot. Ils s'en évadent et se retrouvent dans le dédale d'une kasbah. A un moment, Thierry Lhermitte croise une femme arabe habillée en tenue traditionnelle et lui demande le chemin pour aller à l'ambassade de France (il faut avoir vu le film une fois auparavant pour tout saisir). La femme parle mal français, elle rigole, leur pointe deux directions différentes et leur dit: "C'est où vous voulez." Lhermitte s'irrite, il veut s'enfuir. Il se perd dans un dédale pas possible de rues et finit par retrouver cette vieille femme qui réagit pareil et qui rigole toujours.
Thierry Lhermitte fait alors le choix de se débrouiller par lui-même et il arrive à une palissade qu'il casse et il voit passer le métro aérien parisien. (A Paris, dans le quartier le plus fortement peuplé par la population arabe, que certaines personnes disent ne même plus être Paris mais l'Afrique du Nord, il y a justement le métro aérien).
Ce film a connu une version américaine avec Schwarzennegger et Jamie Lee Curtis, True Lies.
Thierry Lhermitte (le personnage à droite sur l'affiche) y est marié à Miou-Miou. Ils forment un couple d'espion dont l'agent de liaison est Eddy Mitchell. Nombreuses péripéties rocambolesques et le couple Lhermitte finit par être enlevé par des arabes. On voit un avion décoller et ils finissent dans un cachot. Ils s'en évadent et se retrouvent dans le dédale d'une kasbah. A un moment, Thierry Lhermitte croise une femme arabe habillée en tenue traditionnelle et lui demande le chemin pour aller à l'ambassade de France (il faut avoir vu le film une fois auparavant pour tout saisir). La femme parle mal français, elle rigole, leur pointe deux directions différentes et leur dit: "C'est où vous voulez." Lhermitte s'irrite, il veut s'enfuir. Il se perd dans un dédale pas possible de rues et finit par retrouver cette vieille femme qui réagit pareil et qui rigole toujours.
Thierry Lhermitte fait alors le choix de se débrouiller par lui-même et il arrive à une palissade qu'il casse et il voit passer le métro aérien parisien. (A Paris, dans le quartier le plus fortement peuplé par la population arabe, que certaines personnes disent ne même plus être Paris mais l'Afrique du Nord, il y a justement le métro aérien).
Ce film a connu une version américaine avec Schwarzennegger et Jamie Lee Curtis, True Lies.
Enfin, on m'a raconté une scène apparemment particulièrement drôle du film "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain". (Film que je n'ai pas vu, qu'on m'a dit certes mignon mais rien d'innovant dans le scénario pour justifier le tapage qu'on a pu en faire).
Amélie Poulain trouve tout le monde triste autour d'elle (ah bon ?) et elle veut égayer son monde. Dont celui de son père dépressif. Son père a un nain de jardin auquel il tient beaucoup. Un jour, il disparaît mystérieusement, au grand désespoir de son père (à l'époque des vols systématiques de nains de jardins, archi-médiatisés). Puis le nain de jardin se met à envoyer des cartes postales d'un peu partout à travers le monde, il est parti en voyages. Jusqu'au jour où une bonne copine d'Amélie Poulain, hôtesse de l'air, vient la voir exaspérée en lui disant qu'elle en a marre de se trimbaler un nain de jardin lourd dans ses bagages.
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