jeudi 19 février 2009

Les relations humaines, versant pragmatique

Je viens de relire les derniers posts de mon blog et en effet, à sa lecture, on peut penser que j'ai un problème au relationnel humain. Ce que je confirme mais peut-être pas dans le sens qui convient au plus grand nombre, c'est bien là mon drame. On peut aussi penser que je suis susceptible (on ne s'est pas privé pour me le dire), que je suis caractériel. Je vous abrège la litanie d'âneries que l'on a pu me trouver. Aucun ne m'a suggéré la thérapie. J'ai toujours réclamé une discussion en vis-à-vis pour mettre les choses au point. Silence en retour. La paresse d'établir un argumentaire pour défendre un point de vue laxiste (caractéristique de notre époque). D'autres personnes avaient le téléphone déficient (je ne fais pas de l'ironie, c'est la réalité) et l'e-mail silencieux. C'est un parti pris clair, net et précis, je ne relance donc pas.

Qu'est-ce que l'amitié ? Quelle est mon attente ? Ca me fait mal de l'écrire car c'est pour moi l'évidence absolue, c'est comme le contrat fondateur de toute relation appelée à durer. Je ne suis pas si susceptible (le mot facile!!!) ni caractériel que les opportunistes voudraient me faire croire. Mes opinions sont celles du Petit Prince et de monsieur Jacques Salomé (liens, colonne de droite).

Les indications d'une personne à l'état civil n'ont aucune valeur pour moi pour établir le contact avec quelqu'un. Ce sont des critères si fallacieux. Et puis, je ne suis pas l'état civil, je ne suis pas un agent de la force publique. Mon amitié (comme rien dans ma vie) n'est dans l'immédiat ni dans l'abondance matérielle. Je n'en veux même pas.

Je veux fonder mes relations sur l'égalité. Pas celle de l'état civil, de l'administration (diplômes, revenus fiscaux) mais simplement humaine. Egalité de valeurs de nos vies, de nos ressentis, de nos suggestions, de notre temps libre, du temps à consacrer à l'autre.

Evidemment, cette égalité passe par l'effort de communication. Rien ne se devine, ni ne doit se deviner (l'imposer serait même odieux). Laquelle communication ne peut être riche et appréciable que si elle est fondée sur une curiosité culturelle permanente et écclectique. Lire sur le sport, lire sur la sexualité, écouter le propos de personnages aux opinions critiquées et/ou critiquables pour mieux établir la sienne et qu'un autre, en discussion, aidera à en révéler les forces et les faiblesses. A ne pas vouloir faire cet effort, on sombre vite dans un discours convenu et mièvre. Je n'ai plus de temps à perdre là-dedans, je dois trouver mon compte par rapport à ce que j'apporte. Et je dois évoluer. Si la balance penche trop d'un côté, je fais tout pour faciliter et précipiter ce qui doit arriver, dorénavant.

Des ami(e)s m'ont opposé que je ne peux pas comprendre leur point de vue puisqu'ils/elles sont marié(e)s avec des enfants mineurs. Je confirme que je suis célibataire sans enfants (je ne veux pas d'enfants dans un monde si horrible sur le plan humain!!! Leur propos est donc odieux). Mais aussi marié avec une famille à charge que l'on soit, on a du temps libre pour soi. Temps libre pour aller aux toilettes, temps libre pour faire la cuisine (et autres tâches ménagères...). L'amitié n'est pas dans le factuel, dans la longueur du mail de réponse mais simplement dans l'intention (la communication, toujours elle!).

Alors, dans une époque où l'on ne s'engage dans rien, pas même l'effort de communiquer, on est appelé à se familiariser à la solitude. Bon.



N'exprimez jamais votre colère par rapport à tout ça, vous donnez du grain à moudre à ceux qui vous ont arnaqué/escroqué. Videz franchement ce que vous avez sur le coeur, n'exprimez rien sur eux. S'ils ont une conscience, ils ressentiront par eux-mêmes ce qu'il y a à ressentir et refuseront (par pur orgueil) les points exacts de votre analyse.

Non!

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