jeudi 17 juillet 2008

La fable de la barrière et des clous du mal

Un grand remerciement à C. qui se reconnaîtra pour m'avoir fait découvrir cette magnifique fable, brillante aussi parce que concise. J'encourage tout le monde à méditer cette fable.

Il était une fois, un garçon avec un caractère fort. Son père lui donna un sachet de clous et lui dit d'en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu'il perdrait patience et/ou se disputerait avec quelqu'un.


Le premier jour, il en planta une bonne trentaine dans la barrière. Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua de jour en jour : il avait découvert que c'était plus facile de se contrôler que de planter des clous. (Attention, attention quand on me parle de gens qui ne sauraient pas se contrôler! Parce qu'on me l'a fait le coup de jouer avec ma grande sensibilité, émotivité, etc. que je n'ai jamais pu/que je n'ai jamais su cacher. On en joue pour me taxer ensuite de susceptibilité excessive et de manque d'humour, de manque de contrôle de moi plutôt que d'entendre certaines vérités un peu crues que je pourrais énoncer... Et comme je n'aime pas faire mal gratuitement, alors j'étais assez con/poire pour encaisser. Quand j'arrive à énoncer ma vérité crue que je réclame de prolonger dans un éventuel débat contradictoire, on m'oppsose un silence violent et inviolable... Quelle est l'attitude la plus dans la susceptibilité ? Dans notre monde si pourri par l'opportunisme, je ne sais pas/je ne sais plus!)

Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta aucun clou dans la barrière. Alors, il alla voir son père et lui dit que pour ce jour, il n'en avait planté aucun. (Et les ami(e)s, potes(ses), copains/copines de fond, il ne devait plus en avoir des masses non plus depuis des lustres...)

Son père lui dit alors d'enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il n'aurait pas eu à en planter. Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu'il avait enlevé tous les clous de la barrière.

Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit : "Mon fils, tu t'es apparemment comporté avec sagesse, mais tout de même, regarde tous les trous qu'il y a dans la barrière: Elle ne sera plus jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu'un et que tu lui dis quelque chose de méchant, tu lui laisses une blessure semblable à celle-là."

0 contributions:

blogger templates | Make Money Online