L'autre jour, je voulais déjà écrire un article sur le coaching, j'ai fini par écrire mon article sur "l'effet Barnum". Quel rapport ? L'effet Barnum permet de s'affirmer, très utile quand on est timide.
Voici quelques astuces persos de coaching.
En tout premier lieu (j'aurais de nombreuses choses à mettre en premier, c'est embarrassant), écoutez ce que l'on vous dit de la façon la plus basique qui soit, limite "de la façon la plus idiote" qui soit, avec le sens le plus élementaire que le mot peut avoir. Soyez rigoureux. N''interprétez pas les mots qu'on vous envoie, ne les extrapolez pas non plus donc. Le mot quiproquo existe en français, il n'est pas interdit que cela puisse se produire. Faites vous préciser le mot que vous ne comprenez pas, l'expression que vous ne comprenez pas jusqu'à ce que ce que l'on vous dit vous semble compréhensible et cohérent même si vous n'adhérez pas à l'opinion exprimée.
Faites des phrases simples! Faites abstraction des fioritures de langages tels que les adverbes et les adjectifs (en général, ceux de manière et ceux construits sur des adjectifs qualificatifs). Quelle différence entre: "Ce paysage est très beau" ou "ce paysage est beau". Je préfère sans adverbe, je trouve qu'il y a plus de spontanéité, plus de sincérité, plus d'authenticité. Opinion subjective ou très subjective ?
Dans un contexte humain sans hiérarchie (donc hors du milieu professionnel, hors du milieu familial. Mais il se peut que le chef ou le membre de la famille abuse de sa position hiérarchique dominante...), agissez toujours de bonne foi et considérez-vous comme l'égal de tout le monde. Ne vous excusez pas à tout bout de champ, n'ayez pas peur à tout bout de champ (heurter les sensibilités, les susceptibilités. Si vous êtes de bonne foi, ça sera évident et on vous pardonnera).
En cas de désaccord plus ou moins grave avec quelq'un, les gens croient souvent qu'il faut être le premier à parler pour orienter le médiateur. C'est faux! Laissez l'autre parler, forger un raisonnement, un discours structuré. Il va déjà partiellement s'user à cela et ensuite, dans le calme et la sérénité, démontez point par point son argumentaire. L'autre crie ? Et alors ? Prouvez à votre auditoire que l'on peut exprimer la même chose, les mêmes divergences d'opinion sans hausser le ton, sans propos véhéments. Vous allez désarçonner votre contradicteur. Face à une personne réglo (ce qui suppose qu'il a une culture, pas forcément académique), tout peut se dire sans problèmes avec les mots appropriés. ("Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément", Nicolas Boileau [1636-1711], L'art poétique, Chant I)
Ne cherchez pas à briller en société, cherchez à être vous-même, aussi humblement que cela doit être mais approchez-vous au maximum du compliment "il est incollable" sur vos quelques sujets de prédilection. (A chacun de savoir combien il veut en avoir quand il sait combien il est capable d'en gérer!)
Ne jugez pas les gens sur leur données physiques (apparence physique), ils ne l'ont pas choisie (et vu le prix des chirurgies esthétiques, ce n'est pas tout le monde qui est en mesure de se faire rectifier...). Ne jugez pas les gens sur les données de leurs pièces d'identité, il est quasiment impossible d'en changer. Jugez les gens sur ce qu'ils ont à raconter, sur leurs capacités à analyser les situations, leur faculté à être d'humeur égale (ce qui suppose souvent des caractères forts). Vous rencontrerez alors des gens tellement plus riches avec retour sur investissement, ils auront l'opportunité de vous enrichir à tous points de vue... sauf matériel. On est dans une société tyrannique qui privilégie le confort matériel au point de créer des drames personnels inavouables (il est tabou de dire qu'on a tout le confort matériel et qu'on n'est pas heureux). Pourtant: "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" (Le renard dans Le Petit Prince).
Un peu une annexe de mon paragraphe précédent: ne jugez pas les gens à l'aune de vos appréhensions non fondées, sur la base de vos peurs a priori (je pense à pas mal de catégories de gens en disant cela). Avant de juger, commencez par vous informer, tous les moyens sont valables, plusieurs sources, contradictoires également, faites vous votre opinion et exprimez-vous ensuite, vous direz moins d'âneries dont vous auriez à vous repentir dans quelque temps...
Christina Aguila (dans "Beautiful") a tout compris: Je suis beau/beau, quoi qu'ils en disent. Les mots peuvent me mettre à plat, alors s'il te plaît, ne me fous pas à plat, pas aujourd'hui... (et toute la splendeur de la chanson, reportée ci-dessous).
Voici quelques astuces persos de coaching.
En tout premier lieu (j'aurais de nombreuses choses à mettre en premier, c'est embarrassant), écoutez ce que l'on vous dit de la façon la plus basique qui soit, limite "de la façon la plus idiote" qui soit, avec le sens le plus élementaire que le mot peut avoir. Soyez rigoureux. N''interprétez pas les mots qu'on vous envoie, ne les extrapolez pas non plus donc. Le mot quiproquo existe en français, il n'est pas interdit que cela puisse se produire. Faites vous préciser le mot que vous ne comprenez pas, l'expression que vous ne comprenez pas jusqu'à ce que ce que l'on vous dit vous semble compréhensible et cohérent même si vous n'adhérez pas à l'opinion exprimée.
Faites des phrases simples! Faites abstraction des fioritures de langages tels que les adverbes et les adjectifs (en général, ceux de manière et ceux construits sur des adjectifs qualificatifs). Quelle différence entre: "Ce paysage est très beau" ou "ce paysage est beau". Je préfère sans adverbe, je trouve qu'il y a plus de spontanéité, plus de sincérité, plus d'authenticité. Opinion subjective ou très subjective ?
Dans un contexte humain sans hiérarchie (donc hors du milieu professionnel, hors du milieu familial. Mais il se peut que le chef ou le membre de la famille abuse de sa position hiérarchique dominante...), agissez toujours de bonne foi et considérez-vous comme l'égal de tout le monde. Ne vous excusez pas à tout bout de champ, n'ayez pas peur à tout bout de champ (heurter les sensibilités, les susceptibilités. Si vous êtes de bonne foi, ça sera évident et on vous pardonnera).
En cas de désaccord plus ou moins grave avec quelq'un, les gens croient souvent qu'il faut être le premier à parler pour orienter le médiateur. C'est faux! Laissez l'autre parler, forger un raisonnement, un discours structuré. Il va déjà partiellement s'user à cela et ensuite, dans le calme et la sérénité, démontez point par point son argumentaire. L'autre crie ? Et alors ? Prouvez à votre auditoire que l'on peut exprimer la même chose, les mêmes divergences d'opinion sans hausser le ton, sans propos véhéments. Vous allez désarçonner votre contradicteur. Face à une personne réglo (ce qui suppose qu'il a une culture, pas forcément académique), tout peut se dire sans problèmes avec les mots appropriés. ("Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément", Nicolas Boileau [1636-1711], L'art poétique, Chant I)
Osez les mots! Nous n'avons pas de plaisir à communiquer car nous sommes dans une spirale de vocabulaire galvaudé. Donc nous ressentons une banalité à écouter l'autre. La preuve ? Regardez la magie des sourds qui parlent par langue des signes, l'émerveillement que leur gestuelle peut nous susciter parce qu'elle est nous est tout simplement innovante, originale, différente de la banalité de nos modes usuels de communication.
Je ne connais pas non plus les véritables chiffres de notre champ lexical, mais nous n'utilisons que mille mots alors que nous en avons des millions et des millards à notre disposition. Pourquoi ne pas créer ses néologismes, ses concepts ? Si on sait les défendre de façon convaincante, c'est qu'ils sont valables.
Osez les couleurs ! Regardez le terne de l'habillement général, les gens portent du noir, du blanc, des tons pastels, doux, passe-partout. Mais rien "d'explosif", rien qui bouscule nos convenances ordinaires. Osez envisager les choses différemment: Regardez à nouveau ce clip de David Guetta, "Love don't let me go" (première version, 2003) qui donne une autre version de la création du monde (Qui ou qu'est-ce qui nous interdit d'envisager l'éventualité d'un tel conte ou d'une telle légende, de le trouver à sa convenance même si on sait où est la réalité scientifique ?).
Ne vous forcez pas à vivre l'instant avec un seul sens, forcez-vous plutôt à envisager que si tous vos sens restent perpétuellement en alerte, vous serez dans un plus grand état de sérénité ou vous aurez peut-être droit à une sensation (justement!) agréable. Cette formulation m'est apparue l'autre jour en marchant dans Paris (comme quoi, on peut marcher dans la rue, insouciant, en pensant au prochain post que l'on va produire). Je marchais dans une rue à sens unique, sur la chaussée, les voitures arrivant de derrière moi mais l'ouïe en alerte au cas où une voiture devait arriver derrière moi. Et j'étais serein, heureux dans le moment présent.
Je ne connais pas non plus les véritables chiffres de notre champ lexical, mais nous n'utilisons que mille mots alors que nous en avons des millions et des millards à notre disposition. Pourquoi ne pas créer ses néologismes, ses concepts ? Si on sait les défendre de façon convaincante, c'est qu'ils sont valables.
Osez les couleurs ! Regardez le terne de l'habillement général, les gens portent du noir, du blanc, des tons pastels, doux, passe-partout. Mais rien "d'explosif", rien qui bouscule nos convenances ordinaires. Osez envisager les choses différemment: Regardez à nouveau ce clip de David Guetta, "Love don't let me go" (première version, 2003) qui donne une autre version de la création du monde (Qui ou qu'est-ce qui nous interdit d'envisager l'éventualité d'un tel conte ou d'une telle légende, de le trouver à sa convenance même si on sait où est la réalité scientifique ?).
Ne vous forcez pas à vivre l'instant avec un seul sens, forcez-vous plutôt à envisager que si tous vos sens restent perpétuellement en alerte, vous serez dans un plus grand état de sérénité ou vous aurez peut-être droit à une sensation (justement!) agréable. Cette formulation m'est apparue l'autre jour en marchant dans Paris (comme quoi, on peut marcher dans la rue, insouciant, en pensant au prochain post que l'on va produire). Je marchais dans une rue à sens unique, sur la chaussée, les voitures arrivant de derrière moi mais l'ouïe en alerte au cas où une voiture devait arriver derrière moi. Et j'étais serein, heureux dans le moment présent.
Ne cherchez pas à briller en société, cherchez à être vous-même, aussi humblement que cela doit être mais approchez-vous au maximum du compliment "il est incollable" sur vos quelques sujets de prédilection. (A chacun de savoir combien il veut en avoir quand il sait combien il est capable d'en gérer!)
Ne jugez pas les gens sur leur données physiques (apparence physique), ils ne l'ont pas choisie (et vu le prix des chirurgies esthétiques, ce n'est pas tout le monde qui est en mesure de se faire rectifier...). Ne jugez pas les gens sur les données de leurs pièces d'identité, il est quasiment impossible d'en changer. Jugez les gens sur ce qu'ils ont à raconter, sur leurs capacités à analyser les situations, leur faculté à être d'humeur égale (ce qui suppose souvent des caractères forts). Vous rencontrerez alors des gens tellement plus riches avec retour sur investissement, ils auront l'opportunité de vous enrichir à tous points de vue... sauf matériel. On est dans une société tyrannique qui privilégie le confort matériel au point de créer des drames personnels inavouables (il est tabou de dire qu'on a tout le confort matériel et qu'on n'est pas heureux). Pourtant: "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible pour les yeux" (Le renard dans Le Petit Prince).
Un peu une annexe de mon paragraphe précédent: ne jugez pas les gens à l'aune de vos appréhensions non fondées, sur la base de vos peurs a priori (je pense à pas mal de catégories de gens en disant cela). Avant de juger, commencez par vous informer, tous les moyens sont valables, plusieurs sources, contradictoires également, faites vous votre opinion et exprimez-vous ensuite, vous direz moins d'âneries dont vous auriez à vous repentir dans quelque temps...
Christina Aguila (dans "Beautiful") a tout compris: Je suis beau/beau, quoi qu'ils en disent. Les mots peuvent me mettre à plat, alors s'il te plaît, ne me fous pas à plat, pas aujourd'hui... (et toute la splendeur de la chanson, reportée ci-dessous).
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