On n'a jamais su qui était l'auteur de cette prophétie. On sait juste qu'elle a été retrouvée en 1783 (18e siècle) dans les papiers d'un notaire qui gérait les affaires du couvent.
Cette prophétie résume l'histoire des chefs d'état de la France tout au long du 19e siècle. C'est une prophétie, elle est "codée", seuls les initiés peuvent la comprendre.
L'aigle représente l'empire, le Lys (fleur de lys) représente la royauté et le coq (coq gaulois) représente la République et le Dragon, la contestation politique violente. Les heures sont à interpréter en mois dans l'histoire de France.
1. L'Esprit me conduit dans les régions célestes et il me dit : "Il est écrit que L'Archange Michel combattra le Dragon, et il le combattra devant le Triangle de Dieu." (Voir Apo. XII, 7)
2. Puis il ajouta : "Ouvre les portes de l'entendement. L'Archange et le Dragon sont les deux esprits qui se disputent l'empire de Jérusalem ; et le Triangle, c'est la gloire du Très-Haut."
3. Et avant que le commencement de la fin prédit par les prophètes n'arrive, il y aura un combat sur chacun des côtés du Triangle, c'est-à-dire trois temps.
4. Et après ces trois temps, l'Archange et le Dragon feront la paix, et le Triangle de Dieu brillera de tout son éclat sur la terre, et la paix sera aux hommes de bonne volonté.
5. Et ces temps seront inégaux ; mais ils seront marqués du nombre de Dieu ; et ces nombres sont simples et caractéristiques, et parmi les simples, il en choisit quelques-uns.
6. Ouvre les portes de l'entendement, car tu vas connaître les signes de Dieu. Amen.
7. Or, reprit l'Esprit, depuis le commencement de Jérusalem, c'était l'Archange qui régnait sans partage.
8. Et voilà que le 13e jour a lui, et le Dragon chasse l'ange du Temple et immole l'Agneau sacré et couronné.
9. Mais le Dragon ne fait que passer, répandant le trouble, la terreur et le sang, et fauchant de sa queue le Lys sur sa route. (La révolution qui décapite la monarchie, exécution de Louis XVI)
10. Le torrent impétueux laisse souvent un limon bienfaisant sur les champs qu'il ravage, et le fils du laboureur profite alors des larmes de son père. Ainsi passera le Dragon.
11. Onze heures lui seront comptées, et voici de nouveau l'Archange sur la nue qui envoie l'Aigle pour dévorer le Serpent. (Les onze ans de la Révolution française terminé par le coup d'état du 18 brumaire an VIII).
12. Et le deuxième temps commence, me dit l'Esprit, et onze heures sont données au vol de l'aigle. (Les onze ans du Premier Empire)
13. Et voici le Lys qui renaît aux champs ; mais l'heure sonne et la serre de l'aigle vient l'arracher. (Rétablissement de la monarchie et les Cent Jours).
14. Et pas encore une heure, et la tempête précipite l'aigle sur le rocher. (Les Cent Jours et déportation de Napoléon à Saitnte Hélène)
15. Et le Lys refleurit de nouveau pendant trois fois cinq heures, jusqu'à ce que le Coq le coupe de son bec et le jette sur le fumier. (La Restauration, 1815 - 1830)
16. Or, le Dragon dévorera le Coq lorsqu'il aura chanté deux fois, trois fois trois heures sur son fumier. (La Monarchie de Juillet, 1830 - 1848)
17. Et le Coq ne serait pas dévoré s'il quittait le fumier (rétablissement de la République et le coup d'état du 2 décembre 1851), car après deux fois, trois fois deux heures (les dix-huit ans du Second Empire puisque Napoléon III s'est fait proclamer empereur en 1852 et que la défaite de Sedan a eu lieu le 1er septembre 1870, fin 1870 => 1871), l'Ange l'avertit et lui crie : "Malheur ! Trois fois malheur !" Mais il ne veut pas entendre.
18. Ainsi l'homme se joue des prophéties et périra, parce qu'il n'a pas cru les envoyés du Seigneur.
19. Ainsi arrivera le Dragon, après les quarante-trois heures de l'Archange. (1913/1914 ? On voit approcher la Première Guerre Mondiale...)
20. Et encore trois heures, et le Dragon sera écrasé à son tour. (1916/1917=> Révolution russe ?). Et ce sera le commencement du troisième temps.
21. Or le Lys venait de reparaître après la chute de l'Aigle sur le rocher, et l'Esprit me montra les douze apôtres placés sous les douze signes du zodiaque, bénissant Dieu et chantant ses louanges.
22. Et l'arc-en-ciel s'élevait au-dessus de leurs têtes, comme une auréole commune soutenue par la main des anges.
23. Et Judas était au centre du cercle, au milieu des apôtres, blasphémant, et les monstres de l'Enfer étaient sous ses pieds.
24. Et voilà que l'Esprit me dit que le Triangle de Dieu allait parcourir les signes et se reposer sur la tête des apôtres, et que chaque repos serait une époque marquée par le nombre de Dieu et par celui de l'apôtre, et que grands bruits et révolutions se faisaient sur la terre jusqu'au jour où il arrêterait sa marche.
25. Mais malheur, trois fois malheur, lorsqu'il passera sur la tête de Juda ! Car c'est alors qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents et que la terre criera merci jusqu'au jour où il fera entendre sa voix du haut du Sinaï, pour assembler les brebis du troupeau.
26. Malheur, trois fois malheur à ceux que ne toucheront pas les signes du Seigneur ; car pour eux le châtiment sera terrible.
27. Et mes yeux étaient obscurcis par la splendeur du Triangle de Dieu, car il était plus resplendissant que le soleil, et je ne voyais qu'une mer de lumière et je n'entendais rien.
28. Lorsque tout à coup j'entendis comme un bruit effroyable et je vis les nuages s'amonceler et la foudre éclater.
29. Le Triangle n'était pas encore au milieu de l'arc ; mais il n'avait plus qu'un pas à faire ; le nombre de son repos était un des nombres choisis.
30. Un coup de tonnerre ouvrit les nues, et j'aperçus Jérusalem abîmée sous une effroyable tempête, et ses murs étaient tombés sous les coups de bélier, et le sang ruisselait dans les rues ; car l'ennemi s'en était rendu maître.
31. Et l'abomination de la désolation régnait dans la cité.
32. Et bien des signes avaient eu lieu auparavant à chaque repos du triangle.
33. Et voilà que j'aperçus le patriarche qui sortait du Temple envahi par les enfants de Baal, et qui fuyait, emportant avec lui l'Arche Sainte, et il courait vers la mer où se couche le Soleil.
34. Et l'Esprit me dit ; "Le soleil se couche à l'Occident et se lève à l'Orient, la nuit succède au jour, et le jour à la nuit. Ainsi l'a ordonné le verbe de Dieu."
35. Et cela arrivera une fois sur chaque côté du Triangle avant qu'arrive le règne de Dieu.
36. Que ceux qui ont des oreilles l'entendent et qu'un jour où la lumière viendra, ils sachent le reconnaître !
37. Car un flambeau doit venir qui n'est pas le soleil et qui viendra du côté où se lève le soleil et disparaîtra du côté où il se couche.
38. Et il viendra après les ténèbres, et il éclairera le monde et, quand il aura disparu, la lumière restera.
39. Car en vérité, je vous le dis : à peine l'arche sera-t-elle attaquée par les vers, que vous briserez le chandelier qui porte le flambeau. Et la lumière restera.
40. Ceci aura lieu quand, après avoir quitté Juda, le Triangle aura recommencé de parcourir les signes. Car alors les temps réduits commenceront et vous ferez pénitence pour être aimés de Dieu.
41. Et voilà que je vis les vainqueurs de Jérusalem remplacer l'arche par le veau d'or ; et ils se prosternaient à ses pieds et l'adoraient.
42. Son ventre seul était d'or, et le reste était chair et le ventre était son bouclier.
43. Et des traits étaient lancés contre lui, mais ne pouvaient l'atteindre.
44. Et il n'y avait pas encore un signe de plus, qu'une peste effroyable ravageait la cité et le fléau de Dieu s'appesantissait sur la terre.
45. Et la corruption allait croissant et s'étendait en marais sur la plaine, et les hommes se changeaient en reptiles et se baignaient et vivaient dans ces eaux fangeuses.
46. Et d'autres se changeaient en oiseaux et prenaient leur vol vers la montagne pour fuir les eaux montantes ; et ils attendaient, la rage dans le coeur, la venue du dragon qui doit boire le lac.
47. Et je les vis se grossissant sur la montagne, et l'Esprit me dit : "En vérité, je vous le dis : Le jour où le Triangle s'arrêtera sur la tête de Juda, les aiglons se précipiteront de la montagne pour dévorer les habitants de la plaine."
48. Malheur ! Trois fois malheur ! Car ce jour approche et le nombre de Juda l'annonce avec le nombre de Dieu.
49. Et je vis, en effet, que tout était rouge de sang autour de Juda.
50. Et le Triangle parcourait les signes, et l'Esprit me disait : "Toute chair périra et la chair de l'idole périra aussi, et non seulement sa chair, mais encore son ventre ; car le temps approche que le ventre s'affaissera dans la pourriture de la chair et que la main le fuira."
51. Et cela arrivera à la voix du Sinaï, et ce sera le premier signe après les épouvantements de Juda. Et ce premier signe sera le commencement de la fin, car la fin approche ; mais que la terre ne tremble pas. Dieu sera béni. Amen.
52. Et l'esprit souffla sur mes yeux. Et j'aperçus le Veau d'or au milieu de ses serviteurs. Et il avait deux cornes.
53. Celle de droite était fort grande, et l'on brûlait l'encens devant elle. Et celle de gauche ne faisait que pousser.
54. Et ces deux cornes étaient des cornes d'abondance et contenaient toutes les espérances.
55. Et le Triangle de Dieu s'était arrêté et il n'avait plus que trois signes à parcourir avant de passer par Juda.
56. Voilà que la grande corne se brise contre le pavé des murailles et que l'épouvante règne dans la cité.
57. Puis je vis une colombe noire qui tenait une croix renversée descendre sur la petite corne et la couvrir de ses ailes.
58. Cependant une autre grande corne sortait rapidement du front du Veau d'or. Et la colombe s'envola.
59. Et le Veau d'or secouait la tête, comme pour s'assurer de sa nouvelle défense. Et il se croyait puissant et fort. Mais l'Esprit des ténèbres était en lui.
60. Et l'Esprit me dit : "La grande corne est brisée, et c'est un présage, mais l'homme ne croit pas."
61. "Et l'autre grande corne ne pourra défendre l'idole contre ses ennemis. Elle sera renversée et brisée. Et ses débris seront dispersés."
62. Et la petite corne tuera le second né du Dragon.
63. Mais le Triangle avait fait deux pas et un tremblement de terre secoua Jérusalem jusque dans ses fondements et renversa l'idole que ses adorateurs abandonnèrent en lui criant : Raca.
64. Car le premier-né du Dragon s'était levé des entrailles de la terre et son regard fascinait les hommes. Et son souffle embrasait tout.
65. Encore un signe et le Dragon périra en son temps, me dit l'Esprit ; car l'Archange Michel le combat en tous lieux, et déjà il n'a plus qu'un seul repaire.
66. Et il sortira de ses flancs, comme Jonas du ventre de la baleine, le Captif qui doit lui écraser la tête.
67. Encore un signe et le Dragon périra. Oui, mais encore un signe, et il dévastera la terre, car il parcourra le monde tant que le Triangle restera sur Juda.
68. Et il ne s'arrêtera que devant la lumière qui le chassera comme elle chasse les ténèbres ; or, l'aurore commencera quand le Triangle quittera Juda.
69. Et le Triangle ayant fait un pas, je vis la tempête qui agitait au loin les vagues de la mer.
70. L'Archange planait sur les nues et le Dragon se tordait en tronçons sur la terre.
71. Et je vis, sur le sommet de Jérusalem, un ver luisant d'un éclat remarquable.
72. Ah ! Seigneur, vos secrets sont impénétrables ! Que signifie ce chandelier à sept branches, que je vois s'avancer avec ses sept torches, dont la lumière semble vouloir éclipser l'éclat du point qui brille au sommet du Temple et forcer le ver à rentrer sous terre ?
73. Mais que vois-je ? La torche la plus grande et la plus ardente tombe et s'éteint et les autres s'en réjouissent et se disputent sa place.
74. Et voici les branches du chandelier qui s'entrechoquent et les étincelles qui voltigent sur les épis. Grand Dieu ! L'incendie dévore les moissons, l'orage gronde et la foudre éclate avec fracas.
75. Et je vois les tronçons épars du Dragon qui se réunissent. Ah ! Seigneur, votre Triangle se repose maintenant sur Juda ! Seigneur, Seigneur, arrêtez votre colère ! Par quels signes voulez-vous donc manifester votre puissance !
76. L'Archange est remonté vers les cieux et le Dragon lève la tête et fait entendre des sifflements affreux.
77. Et les loups affamés se précipitent de la montagne et viennent dévorer les moutons qu'ils déchirent jusqu'au milieu des étables.
78. Et les hommes épouvantés s'enfuient de tous côtés emportant leurs trésors ; et ils sont accablés de leurs trésors et tombent sur les chemins.
79. Quel carnage, ô mon Dieu ! Le sang coule à flots dans le lit du Jourdain. Il roule des cadavres, des crânes brisés et des membres épars.
80. Et les vagues de la mer s'en vont aux rivages lointains épouvanter les nations.
81. N'est-ce pas assez, Seigneur, d'une pareille hécatombe pour apaiser votre colère ? Mais non. Quels sont ces bruits d'armes, ces cris de guerre et d'épouvante qu'apportent les quatre vents ?
82. Ah ! Le Dragon s'est jeté sur tous les États et y apporte la plus effroyable confusion.
83. Les hommes et les peuples se sont levés les uns contre les autres. Guerres, guerres ! Guerres civiles, guerres étrangères !
84. Quels chocs effroyables ! Tout est deuil et mort, et la famine règne aux champs.
85. Jérusalem ! Jérusalem ! Sauve-toi du feu de Sodome et de Gomorrhe et du sac de Babylone.
86. Eh quoi, Seigneur ! Votre bras ne s'arrête pas ! N'est-ce pas assez de la fureur des hommes pour tant de ruines fumantes ?
87. Les éléments doivent-ils encore servir votre colère ? Arrêtez, Seigneur, arrêtez ! Vos villes s'abîment d'elles-mêmes.
88. Grâce, grâce pour Sion ! Mais vous êtes sourd à nos voix, et la montagne de Sion s'écoule avec fracas !
89. La croix du Christ ne domine plus qu'un monceau de ruines.
90. Et voici que le roi de Sion attache à cette Croix et son sceptre et sa triple couronne, et, secouant sur les ruines la poussière de ses souliers, se hâte de fuir vers d'autres rives.
91. Toi, superbe Tyr (Beyrouth) qui échappes encore à l'orage, ne te réjouis pas dans ton orgueil. L'éruption du volcan qui brûle tes entrailles approche.
92. Tu tomberas bien plus avant que nous dans le gouffre.
93. Et ce n'est pas encore tout, Seigneur ! Votre Église est déchirée par ses propres enfants.
94. Les fils de Sion se partagent en deux camps : L'un fidèle au Pontife fugitif, et l'autre qui dispose du gouvernement de Sion, respectant le sceptre, mais brisant les couronnes.
95. Et qui place la tiare mutilée sur une tête ardente, qui tente des réformes que le parti opposé repousse, et la confusion en est le sanctuaire.
96. Et voilà que l'Arche sainte disparaît.
97. Mais mon esprit s'égare et mes yeux s'obscurcissent à la vue de cet effroyable cataclysme.
98. Mais, me dit l'Esprit, que l'homme espère en Dieu et fasse pénitence ; car le Seigneur tout-puissant est miséricordieux et tirera le monde du chaos et un monde nouveau recommencera.
99. Or, L'Esprit souffla sur mes yeux, et le Triangle de Dieu avait quitté Juda, et il se trouvait au premier signe.
100. Et je vis un homme d'une figure resplendissante comme la face des anges, monter sur les ruines de Sion.
101. Une lumière céleste descendit du ciel sur sa tête, comme autrefois les langues de feu sur les apôtres.
102. Et les enfants de Sion se prosternèrent à ses pieds, et il les bénit.
103. Et il appela les Samaritains et les Gentils, et ils se convertirent tous à sa voix.
104. Et je vis venir de l'Orient un jeune homme remarquable monté sur un lion.
105. Et il tenait une épée flamboyante à la main. Et le Coq chantait devant lui.
106. Et sur son passage tous les peuples s'inclinaient, car l'Esprit de Dieu était en lui.
107. Et il vint aussi sur les ruines de Sion, et il mit la main dans la main du Pontife.
108. Et ils appelèrent tous les peuples qui accoururent. Et ils leur dirent : "Vous ne serez heureux et forts qu'unis dans un même amour."
109. Et une voix sortie du ciel, au milieu des éclairs et du tonnerre, disait : "Voici ceux que j'ai choisi pour mettre la paix entre l'Archange et le Dragon, et qui doivent renouveler la face de la terre. Ils sont mon verbe et mon bras. Et c'est mon Esprit qui les garde."
110. Et je vis des choses merveilleuses.
111. Et j'entendis les cantiques s'élever de la terre aux cieux.
112. Puis j'aperçus à l'horizon un feu ardent. Et ma vue se troubla, et je ne vis et n'entendis plus rien.
113. Puis l'Esprit me dit : "Voici le commencement de la Fin des Temps qui commence." Et je m'éveillai épouvanté.
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