dimanche 30 septembre 2007

Salissures

Dans un blog précédent, je racontais que j'étais tombé sur un magazine (mode ?) qui faisait un numéro spécial sur la propreté. L'occasion rêvée d'épiloguer sur son contre-point, la saleté. Mais dans une perspective légèrement philosophique: Voici les questions mais je n'ai malheureusement qu'une seule réponse très générique à faire.

On peut s'en tenir à la définition triviale de la salissure, mais pas de quoi publier dans un blog... D'un point de vue supérieur (donc plus intéressant), je crois que toute intrusion forcée dans notre existence basique (à savoir, qui ne pourrait avoir lieu si on vivait de la seule chasse, pêche et cueillette...) est une salissure. C'est ma définition mais je ne juge pas, je ne prends pas parti. Une salissure peut donc être positive pour quelqu'un et négative pour son prochain, elle peut être enrichissante ou appauvrissante. C'est un apport. En conséquence, la réponse à ces questions est toujours "Bien sûr".

* La consommation est-elle salissante ?
* La nuit est-elle salissante ?
* Le sexe est-il salissant ?
* Le journalisme est-il salissant ?
* La pauvreté est-elle salissante ?
* La télévision est-elle salissante ?
* L'entreprise est-elle salissante ?
* La publicité est-elle salissante ?
* Les émeutes sont-elles salissantes ?
* Le système est-il salissant ?
* Vouloir faire système est-il salissant ?

* La politique est-elle salissante ?

J'ai même envie de rajouter une question:

* Le politique est-il salissant ?

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