vendredi 31 octobre 2008

Desperate Housewives

C'est une série américaine en cours de diffusion. Pour l'anecdote, Laura Bush, actuelle première dame des Etats-Unis, avait fait un gros coup de pub à la série (à 2 minutes 53 dans la vidéo ci-dessous)



Il s'agit de la White House Journalist Association Dinner 2005 (le dîner de l'association des journalistes accrédités à la Maison Blanche. La tradition de ce dîner veut que l'ambiance soit très détendue et que le président plaisante sur lui-même. C'est un évènement politique informel D'où la plaisanterie de Laura Bush qui a la réputation de ne pas trop aimer faire des interventions publiques où elle raconte qu'elle regarde seule "Desperate Housewives" pendant que "Mr Excitement", son cher & tendre, dort. Cliquez ici pour en avoir une traduction.

Desperate Housewives, c'est l'histoire de cinq femmes qui vivent dans une petite rue imaginaire, d'un patelin imaginaire dans un état américain imaginaire. C'est du mauvais vaudeville, les portes claquent, il y a des meurtres pas toujours résolus (on ne sait pas trop pourquoi à l'heure des tests ADN) mais la conclusion du problème est à peu près toujours la même, sans grande originalité (il m'arrive de m'amuser à les deviner et je ne me trompe pas trop souvent).


Une vidéo promotionnelle d'une des saisons

Pourquoi je continue à regarder ? Parce que le scénariste (Marc Cherry, principalement) est brillant à mettre des réparties dans la bouche de ses personnages (parfois, j'ai envie d'en noter à la fin des épisodes...), il a des analyses intéressantes.

La série commence sur le suicide d'un personnage qui se trouve être le narrateur dans le restant de la série, au fil des saisons. Elle récapitule les scènes principales des derniers épisodes, introduit le nouveau et le conclut également. Parfois de façon cynique (ça nous donne envie de voir l'épisode suivant). Cette femme généralise des cas particuliers en décrivant la nature humaine. A bien y repenser, c'est loin d'être idiot dans la vie de tout un chacun... C'est souvent calé sur des images des personnages et ça créé un trait d'esprit.

Il y a des réparties assez savoureuses (Episode 18 de la 3e saison, à 22 minutes 15, l'épisode est ci-dessous): "5 gosses, c'est déjà suffisamment dur, et avec votre mari, ça fait 6 et je ne peux pas (...), il est insupportable. Et à chaque fois qu'il se plaint d'avoir mal, j'ai envie de danser la polka".



Il y a parfois des pensées très fortes comme par exemple: "Le contraire de l'amour n'est pas la haine mais l'indifférence." Je vous laisse méditer.

Mais je finirai ce post en vous laissant méditer cette scène assez glaciale, parce qu'on pourrait tous y être confrontés (la vidéo ci-dessous est un épisode complet, le 10e de la troisième saison, le morceau que je vous recommande démarre à 37 minutes 41 secondes. Pour mémoire et en faisant concis, les deux personnages sont Lynette, un personnage récurrent de la série et son voisin Art qu'elle soupçonne de pédophilie pour avoir visité sa cave en son absence. La cave regorge de jouets et de photos affichées au mur de gamins torses nus. Torse nu, c'est plus politiquement correct dans une série télé de grande écoute, je présume...)





Non!

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