jeudi 17 avril 2008

Télé-poubelle

Hier matin (comme ces derniers jours), j'avais un peu la flemme de mettre un pied par terre (Je ne ferai pas ce bonheur à ces personnes qui me détestent honteusement de leur dire que je me lève du pied gauche. Me lever du pied gauche n'est pas très intéressant, me lever du pied droit me permet d'allumer mon sacro-saint ordinateur et la télécommande de la télé qui n'est jamais très loin).

Et le matin sur la TNT, ben c'est toutes les cochonneries de télé-poubelle américaine, entre les émissions de relooking, les célibataires qui trouvent leur mari/leur épouse (parfois, c'est plus rare à prendre un côté cirque, il s'agit d'homosexuels). Je ne citerai pas les programmes, il suffit de zapper sur la TNT pour savoir de quoi il s'agit.

Ce matin, j'ai vu un gars (j'ai pris l'émission en cours). Je ne sais pas quel âge il avait. (Rectificatif, le quidam dont il s'agit n'est jamais que Mark Philippoussis, ex-numéro 8 mondial à l'ATP, en 1999. Fin 2006, il était 91e. Il avait donc 33 ans dans l'émission de télé-poubelle.

Mark Philippoussis

Son nom me dit vaguement quelque chose, comme l'actuel numéro 8 mondial, Andy Murray).

Andy Murray

Il en avait éliminé un bon nombre de soupirantes et c'était la finale. (Comme si le choix de sa copine se traitait en demi-finales et finale... Où est la morale dans un tel propos ? Rectificatif: S'il ne sait même plus distinguer le tennis de la vie sentimentale, je le plains... ) Une nana beaucoup plus âgé que lui et une autre plus jeune que lui, deux péronelles. Evidemment, il a pris la plus jeune après avoir conté fleurette XXL aux deux, de la même façon. Et la minette a poussé un cri de joie: "Ca y est, maintenant, il m'appartient". Quelle abomination de n'éprouver que de la satisfaction d'avoir un mec qui lui appartient avant même d'envisager les enjeux et les conséquences d'aimer et d'être aimée.

Quelques jours auparavant, j'étais tombé sur une autre émission américaine où la jeune femme devait sélectionner en demi-finale entre trois prétendants. Trois gars bien WASP (White Anglo-Saxon Protestant, le critère pour faire partie de l'aristocratie américaine. Le terme est en train de tomber en désuétude parce trop politiquement incorrect dans une Amérique qui commence à entrouvrir les portes de toutes les autres communautés existantes). Deux playboys et un gentil doux rêveur. Et la péronelle d'éjecter le doux rêveur au profit des deux playboys, genre à rayer le parquet...

Et le doux rêveur de raisonner bravement: "Si elle n'a pas voulu de moi, tant pis pour moi, tout ce que je souhaite, c'est son bonheur". Il préfère sacrifier ses émotions pour cette fille qui s'est comporté comme une péronelle. Cela m'évoque le jugement de Salomon (3e chapitre, verset 16 du premier livre des Rois. Je trouve qu'on ne s'y réfère pas sufffisamment souvent, c'est un comportement si fréquent dans notre quotidien). Cette fille ne vaut rien, le gars mentionné plus haut ne vaut rien non plus, s'ils valaient quelque chose, ils auraient trouvé un partenaire comme leurs ancêtres se sont trouvés avant de passer par le strass et les paillettes si malsains parce que si fallacieux de la télé-poubelle si sacralisée aujourd'hui.

dimanche 13 avril 2008

Le bonheur ?

Il y a quelques jours, je discutais avec une dame qui a pas mal de bon sens mais qui se perd parfois dans des propos un peu sordides tendance "pipeul". Elle parlait du suicide d'un jeune homme dans son proche entourage en me disant que sa mort était inexplicable, il avait tout ce qu'il fallait (argent, métier, une vie sentimentale épanouie, le soutien financier total de ses parents en cas de besoin, tout... selon les critères de cette dame.

Je trouve un tel propos arbitraire à en devenir offensant pour ce jeune homme et sa famille. La famille a essayé de tout faire pour le rendre heureux au quotidien mais il y avait du quiproquo, cette vie ne lui convenait pas alors il a quitté cet univers.

J'ai répondu à cette femme que le bonheur n'était pas dans le confort matériel et j'ai repris mon argument Dalida. Elle avait tout ce qu'il lui fallait pour être heureuse dans le cadre rigoureux des convenances sociales: elle avait de l'argent, elle avait la notoriété, elle avait un public, elle aurait pu se trouver un nouveau mari. Mais toutes ces réalités concrètes ne lui suffisaient plus, elle a préféré mourir que de jouer la comédie de l'artiste heureuse. Quelle horreur!

Dalida

Cette dame m'a dit (propos que je condamne avec la plus grande vigueur): "Le cas de Dalida est particulier, on dit qu'elle était transsexuelle." Je trouve cela abject parce qu'au début de sa carrière, elle était femme au style assez commun et on n'envisageait pas du tout de dire à l'époque que c'était un homme (le sujet était même tabou). On aurait rien trouvé de mieux pour ternir une carrière trop brillante ?

Dalida

Dalida

Et puis, il n'y a aucun crime à être transsexuel, c'est une simple erreur de Dame Nature qui a mis un être avec une certaine sensibilité sexuelle dans l'anatomie opposée. Il y a des drames du transsexualisme. Quand l'administration tarde à accorder le changement d'état civil, ce qui empêche la personne à trouver un emploi (anatomie et tenue vestimentaire de femme avec un état civil tout ce qu'il y a de plus masculin), à affronter les questions déplacées au guichet des administrations, quand il ne s'agit pas de regards pour évaluer les ratés de l'opération ou des rires sous cape. Ce qui a pu conduire de très nombreux transsexuels à se prostituer pour subsister (les familles n'étaient pas toujours prêtes à admettre, pas toujours disposées à assumer de devoir dire: "Mon fils n'est plus mon fils mais ma fille").

Un autre drame du transexualisme, c'est Iran. L'aveu d'une homosexualité vaut peine de mort mais le transsexualisme y est reconnue et l'opération s'y fait légalement. Il est fortement soupçonné que des homosexuels se font opérer pour éviter la mort. Mais les spécialistes considèrent que cela peut conduire à des dépressions graves car un homosexuel n'est pas un transsexuel: un homosexuel est un être humain qui est biologiquement de sexe masculin qui se ressent ainsi et qui aime les hommes. Un transsexuel est un être humain qui est biologiquement de sexe masculin mais qui se ressent une femme. C'est tout aussi légitime que n'importe quelle chirurgie réparatrice quand on a les oreilles décollées, un strabisme, un nez de travers ou des dents mal alignées.

Et puis, il y a des transsexuels qui se lancent dans une carrière artistique en affirmant leur parcours personnel (Dana International) et ça marche bien pour eux, elles gagnent des Eurovision (pour Israël) et font de la pub (pour un réseau télé câblé israélien) avec Wentworth Miller de Prison Break.





mercredi 2 avril 2008

Réalités sur le téléchargement

Je suis un fan de messageries sous toutes ses formes.

  • MSN de Microsoft (devenu Windows Live Messenger depuis...)
  • AIM de AOL (Pour info, ces services sont à installer par téléchargement gratuit. Si vous voulez les expérimenter avant de les télécharger, je vous recommande de les tester sur eBuddy. Vous retrouverez le lien dans le bas de la colonne de droite de ce blog).
Il y a aussi Second Life de Linden Lab. Un service de messagerie plus perfectionné dans la mesure où il y a des paysages en 3D. Il y a aussi du son, ce qui permet d'avoir de très nombreuses discothèques calées sur les très nombreuses radios existantes sur le web (les radios FM de chaque pays & même plus encore...)

Il y a également Skype, de la société éponyme. On peut y faire de la messagerie instantanée écrite mais ce logiciel gratuit est surtout réputé pour pouvoir téléphoner gratuitement d'un ordinateur équipé à un autre ordinateur équipé. (On peut appeler des téléphones fixes et des portables mais le service devient alors payant. Même si Skype est réputé pour son téléphone gratuit d'ordinateur à ordinateur, il n'est pas réputé pour avoir des tarifs concurrentiels pour ses services payants...).

J'ai une préférence pour toujours me rendre sur des sites non-francophones, je suis persuadé qu'il y a de plus grandes richesses (essentiellement culturelles) à m'y procurer. Ces derniers jours, j'y parlais de musique, de duplication, de reproduction, de copie. J'étais assez surpris de découvrir que les gens avaient des idées parcellaires ou fausses sur le sujet.

Quand on achète une oeuvre musicale, on ne l'acquiert pas en tant que telle, on ne fait qu'en acquérir un droit d'usage. Si vous achetez Hard Candy (le nouvel album de Madonna qui sort fin avril 2008)

Hard Candy

vous pouvez en faire l'usage que vous voulez pour l'écouter: Si vous voulez l'écouter deux fois ou trois fois dans la soirée, vous êtes libre. "Bah, mais c'est évident!" Non pas du tout. Mon père m'a parlé d'un logiciel que l'on ne peut installer et désintaller que cinq fois (légalement, parce qu'en manipulant les verrous informatiques, on doit pouvoir résoudre le problème).

Il est tout à fait légal de dupliquer ses chansons de Madonna (c'est pareil pour tout autre artiste) pour les installer sur ses 3 lecteurs mp3, par exemple (L'exemple est exagéré mais c'est dans un souci de clarté). Il est tout à fait légal de télécharger des albums de Madonna sur le logiciel iTunes pour graver son best-of à soi des albums de Madonna. (Il serait interdit de le vendre sans l'autorisation de Madonna, elle serait en droit de trouver l'ordre des chansons incohérent ou n'importe quoi d'autre).

On a le droit de dupliquer gratuitement et à l'infini l'album de Madonna mais il est universellement demandé de le faire dans des proportions moralement décentes. La loi rejoint la morale pour recommander vivement que si un morceau vous plaît, ayez de la reconnaissance pour l'artiste en récompensant le temps qu'il y a consacré et le travail qu'il a fourni.

Car, autant de fois que l'on duplique l'album de Madonna pour le copain et la copine, c'est autant d'albums que Madonna ne vend pas, c'est autant de manque à gagner pour elle, pour sa maison de disques. Le discours (ou la propagande ?) des artistes et des maisons de disques est de dissuader ce genre de comportements.

Qu'est-ce qui est illégal ? C'est de tirer un bénéfice financier d'une oeuvre sur laquelle on n'a apporté aucune contribution à sa réalisation finale.

Pourquoi parle-t-on de "téléchargement illégal" ? Parce que très souvent, les gens ne connaissent pas leurs droits en la matière et ne veulent pas se retrouver au tribunal pour avoir acquis une chanson de façon prétenduement illégale. En disant cela, on ne fait qu'envoyer le Père Fouettard. On rentre vraiment dans l'illégalité à le faire dans des proportions considérables, plus large que le nombre d'entrées usuelles du répertoire d'un particulier ou en faisant un commerce dissimulé (exemple: en affichant en vitrine que l'on fournit toutes les morceaux gratuitement).

Et quid de la revente (lors d'un vide-grenier par exemple) d'un album sur support CD ? Il s'agit là que de la revente d'un support. Quand on acquiert un album, on n'est propriétaire que du support (le CD) avec droit d'usage du contenu. On est libre de vendre et de revendre ce qui nous appartient.

Dans le même ordre d'idées, au risque de surprendre, les billets de banques et les pièces de monnaie que vous avez dans vos poches ne vous appartiennent pas puisque vous vous en défaites en échange d'un bien ou d'un service, vous n'en avez qu'un droit d'usage. (Serge Gainsbourg s'était fait taper sur les doigts par l'administration quand il avait brûlé un billet de 500 francs à la télévision en mars 1984 car le billet ne lui appartenait pas. Vidéo ci-dessous) Il n'y a que la valeur des billets ou des pièces qui appartienne à son détenteur.




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