En toute humilité, je me dédie cette chanson (Rires à gorge déployée, même plus si je le pouvais).
A en croire pas mal de gars et de nanas qui se disaient mes "ami(e)s", je serais moi-même un loser (c'est vrai que ces dernières années, j'ai fait le grand ménage dans mon carnet d'adresses) et je demande à ces personnes pourquoi elles ne m'ont pas encore tuées (En paroles, c'est fait. En réputation, je crois aussi: Je dois passer pour un malade mental terrible. On se demande bien pourquoi elles me laissent encore circuler librement, quelle solidarité pour mes futures victimes potentielles ?
J'ai demandé à les rencontrer pour mettre au point des éclaircissements, j'ai peut-être même besoin d'une thérapie, ils ont peut-être constaté des choses que je me refuse à voir, à admettre mais qui pourraient être utiles à une nouvelle thérapie ? Silence, toujours et encore...
Il m'arrive de les rencontrer au détour d'un comptoir de bistrot, au détour d'une rue, d'une porte. Epreuve pénible. Si on veut passer la même porte dans deux sens opposés, il est hors de question de me dire: "Excuse-moi" ou "pardon" pour franchir cette porte. Un remerciement pour avoir cédé le passage est tout aussi exclu. Je suis d'accord pour qualifier cela de minable...
Du temps où nous étions "ami(e)s" (quelle escroquerie sur la confiance!), ils se vantaient d'être à cheval sur la politesse (on voit ce que ça donne...), ils faisaient de l'humour (s'assurer la prééminence dans toute relation humaine en dénigrant l'autre par le rire) et j'étais le susceptible de service (quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage, c'est bien connu). Leurs réels problèmes (il suffit d'être réceptif à ce qu'ils ont à donner et l'on voit tout de suite. Je crois que dans notre société, l'égoïsme est valorisé au détriment de la réceptivité du discours de mal être de l'autre).
C'est le gars qui vient de fêter ses 18 ans hier et qui veut qu'on le reconnaisse comme un adulte maintenant puisqu'il est majeur (à raisonner comme ça, il a du chemin à faire). C'est la fille qui rentre dans la quarantaine et qui est frustrée de ne pas avoir d'enfants et qui voit l'horloge biologique tourner en sa défaveur. C'est le gars handicapé suite à un accident grave et qui a peur de devoir rester célibataire parce qu'il se persuade qu'il ne pourra jamais plaire (il est handicapé mais pas défiguré). C'est la fille qui se fait un sang d'encre que son frère puisse être homosexuel et victime d'homophobie (Ce n'est pas à elle de s'en soucier). Etc, etc. Tout un monde qui déraille (j'ai eu ma période de déraillage, je n'en garde aucun culte, je n'en éprouve aucune fierté, je suis heureux d'en être sorti avec de nombreuses assistances mais jamais médicamenteuses. je sais où ces souvenirs sont dans les archives de ma mémoire pour la retrouver, c'est important. Ces souvenirs me servent fort utilement comme repoussoir dans ma vie actuelle, pour mon plus grand salut).
Tout à l'heure, à mon boulot, lors de ma pause, une collègue me voit avec un paquet de biscuits que je me suis payé. Elle n'achète jamais rien donc elle n'a jamais rien à partager. Elle me demande de partager avec elle "s'il te plaît". Je dis non, elle est soufflée. Elle a la goujaterie d'insister en me disant: "mais je t'ai dit s'il te plaît". J'ai dépassé ce stade de l'enfantillage qui m'a passablement énervé. Je lui ai donc répondu: "Non, ça ne me plaît pas de devoir t'en donner".
Alors, les mots "susceptible", "radin", "mesquin", "hypocrite", "faire confiance", je suis en overdose, je ne peux plus les entendre. Je refuse de faire confiance à quelqu'un qui me l'imposerait. Primo, pour qui il se prend pour me dire ça ? Deuxio, la confance, l'authentique, elle vient d'elle-même, elle ne se commande pas, elle ne doit pas être précipitée sous peine d'arnaque à plus moins brève échéance.
A en croire pas mal de gars et de nanas qui se disaient mes "ami(e)s", je serais moi-même un loser (c'est vrai que ces dernières années, j'ai fait le grand ménage dans mon carnet d'adresses) et je demande à ces personnes pourquoi elles ne m'ont pas encore tuées (En paroles, c'est fait. En réputation, je crois aussi: Je dois passer pour un malade mental terrible. On se demande bien pourquoi elles me laissent encore circuler librement, quelle solidarité pour mes futures victimes potentielles ?
J'ai demandé à les rencontrer pour mettre au point des éclaircissements, j'ai peut-être même besoin d'une thérapie, ils ont peut-être constaté des choses que je me refuse à voir, à admettre mais qui pourraient être utiles à une nouvelle thérapie ? Silence, toujours et encore...
Il m'arrive de les rencontrer au détour d'un comptoir de bistrot, au détour d'une rue, d'une porte. Epreuve pénible. Si on veut passer la même porte dans deux sens opposés, il est hors de question de me dire: "Excuse-moi" ou "pardon" pour franchir cette porte. Un remerciement pour avoir cédé le passage est tout aussi exclu. Je suis d'accord pour qualifier cela de minable...
Du temps où nous étions "ami(e)s" (quelle escroquerie sur la confiance!), ils se vantaient d'être à cheval sur la politesse (on voit ce que ça donne...), ils faisaient de l'humour (s'assurer la prééminence dans toute relation humaine en dénigrant l'autre par le rire) et j'étais le susceptible de service (quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage, c'est bien connu). Leurs réels problèmes (il suffit d'être réceptif à ce qu'ils ont à donner et l'on voit tout de suite. Je crois que dans notre société, l'égoïsme est valorisé au détriment de la réceptivité du discours de mal être de l'autre).
C'est le gars qui vient de fêter ses 18 ans hier et qui veut qu'on le reconnaisse comme un adulte maintenant puisqu'il est majeur (à raisonner comme ça, il a du chemin à faire). C'est la fille qui rentre dans la quarantaine et qui est frustrée de ne pas avoir d'enfants et qui voit l'horloge biologique tourner en sa défaveur. C'est le gars handicapé suite à un accident grave et qui a peur de devoir rester célibataire parce qu'il se persuade qu'il ne pourra jamais plaire (il est handicapé mais pas défiguré). C'est la fille qui se fait un sang d'encre que son frère puisse être homosexuel et victime d'homophobie (Ce n'est pas à elle de s'en soucier). Etc, etc. Tout un monde qui déraille (j'ai eu ma période de déraillage, je n'en garde aucun culte, je n'en éprouve aucune fierté, je suis heureux d'en être sorti avec de nombreuses assistances mais jamais médicamenteuses. je sais où ces souvenirs sont dans les archives de ma mémoire pour la retrouver, c'est important. Ces souvenirs me servent fort utilement comme repoussoir dans ma vie actuelle, pour mon plus grand salut).
Tout à l'heure, à mon boulot, lors de ma pause, une collègue me voit avec un paquet de biscuits que je me suis payé. Elle n'achète jamais rien donc elle n'a jamais rien à partager. Elle me demande de partager avec elle "s'il te plaît". Je dis non, elle est soufflée. Elle a la goujaterie d'insister en me disant: "mais je t'ai dit s'il te plaît". J'ai dépassé ce stade de l'enfantillage qui m'a passablement énervé. Je lui ai donc répondu: "Non, ça ne me plaît pas de devoir t'en donner".
Alors, les mots "susceptible", "radin", "mesquin", "hypocrite", "faire confiance", je suis en overdose, je ne peux plus les entendre. Je refuse de faire confiance à quelqu'un qui me l'imposerait. Primo, pour qui il se prend pour me dire ça ? Deuxio, la confance, l'authentique, elle vient d'elle-même, elle ne se commande pas, elle ne doit pas être précipitée sous peine d'arnaque à plus moins brève échéance.
0 contributions:
Enregistrer un commentaire