mardi 16 décembre 2008
Révision MIMI!!! de la crise des subprimes
Thèmes abordés: coup de coeur, culture, film, humour, réalisme
dimanche 7 décembre 2008
Salope, sale pute, connasse, mal baisée.
Quelques mots fleuris de notre belle langue de Molière trouvés dans un article de Bakchich (une alternative Internet au Canard Enchaîné. Cliquez sur le lien si vous voulez lire l'histoire complète). Je ne veux pas me perdre dans ce fait divers quelconque mais sur la valeur des insultes, totalement erronées dans notre société actuelle, à l'image de notre société. Le fait divers, en deux mots ? Un samedi soir, deux minettes rentrent chez elles. Contrôle de police. La conductrice est en règle à tous points de vue et la passagère, Sabia, ivre, se sent en verve pour déclamer sa prose fleurie. Convocation au tribunal. Du fait d'un cas de récidive, elle est condamnée à un an de prison ferme dont dix mois de sursis et 300 euros d'amende à titre de dommages et intérêts.
Une première chose fondamentale est que l'on doit le respect à un agent de la force publique qui ne fait que son boulot. Comme à tout personnage public d'ailleurs (le Karl Zéro qui tutoie tout le monde, hum, hum... Quoique le Karl Zéro sait parfaitement ce qu'il fait. Devant un Pierre Messmer ou devant une Marylise Lebranchu, des personnages très posés avec une élégance naturelle, du fait de leurs origines et de leur culture générale, Karl Zéro ne se risque pas à autre chose qu'au vouvoiement. Devant un Jack Lang pote de tous, c'est le tutoiement... J'ai également beaucoup d'admiration pour une Françoise Laborde, journaliste, qui ne parle exclusivement que du président de la République, laissant supposer que Nicolas Sarkozy, c'est un citoyen lambda).
J'en reviens donc à mon sujet, le titre de ce sujet et traitons tout cela par le simple bon sens (Nous sommes plus dans le passionnel que dans le bon sens de nos jours). Quelles définitions ont ces mots ? En ont-ils seulement un ? Est-ce seulement le but de Sabia ? Est-ce que le véritable but de Sabia n'était pas de renvoyer sa victime à sa perception "privée" de ces mots, mots généralement considérés comme des insultes ? Faire réagir sa victime dans sa tête: "ces syllabes me sont intolérables, je dois les considérer comme des insultes". Je dois ? Non. Voyons les mots.
Salope. Réponse par le bon sens: C'est le droit absolu de la destinataire de ce mot de se comporter en privé avec son ou sa partenaire comme une salope et d'y mettre la définition qu'elle veut. La destinataire est en droit de le définir comme elle veut, positivement ou négativement.
Sale pute. (Sale pédé/sale gouine seraient dans la même veine). Réponse par le bon sens: Chacun fait ce qu'il veut dans sa vie, sans en infliger la vue à des personnes qui ne souhaitent pas savoir en direct/live. (La loi autorise de vivre nu chez soi mais elle impose de s'organiser pour ne pas en infliger l'image à des gens non consentants).
Et la prostitution, et les pratiques sexuelles (homos ou hétéros) c'est pas forcément sale, on pratique (si on le souhaite) la prostitution et les pratiques sexuelles que l'on veut, comme on veut. De tels propos prouvent juste une méconnaissance de quelques réalités sociales bien réelles qu'aucun tiers n'a à juger tant qu'elles restent dans le domaine privée. (Article Wikipédia France sur les paraphilies ou comportements sexuels considérés comme déviants).
Connasse. Réponse par le bon sens: Un mot qui n'a pas vraiment de sens mais qui n'a vocation qu'à allumer un voyant rouge genre "Alerte", je dois l'interpréter comme une insulte. Mon conseil ? Recevez le froidement, faites semblant de vous montrer indifférent à tant d'ânerie, laissez la personne déblatérer puis demandez froidement qu'est qu'une connasse/un connard pour elle. Vous tiendrez votre vengeance.
Mal baisée. Réponse par le bon sens: Il se peut qu'une façon de baiser pour quelqu'un corresponde à une façon insatisfaisante de baiser pour une autre. Et alors ? L'important, c'est notre propre satisfaction, non ?
Conclusion: Soyez grands, soyez magnanimes, soyez riches, soyez supérieur à la médiocrité, faites preuve du bon sens le plus élémentaire. Vous avez tout à y gagner. Et votre adversaire se vexera parce qu'il comprendra (sans vouloir l'admettre, sa fierté est perdue pour l'occasion) que s'il avait fait preuve du même bon sens, ben, il aurait évité de perdre la face. C'est (tout) con, hein ?
Une première chose fondamentale est que l'on doit le respect à un agent de la force publique qui ne fait que son boulot. Comme à tout personnage public d'ailleurs (le Karl Zéro qui tutoie tout le monde, hum, hum... Quoique le Karl Zéro sait parfaitement ce qu'il fait. Devant un Pierre Messmer ou devant une Marylise Lebranchu, des personnages très posés avec une élégance naturelle, du fait de leurs origines et de leur culture générale, Karl Zéro ne se risque pas à autre chose qu'au vouvoiement. Devant un Jack Lang pote de tous, c'est le tutoiement... J'ai également beaucoup d'admiration pour une Françoise Laborde, journaliste, qui ne parle exclusivement que du président de la République, laissant supposer que Nicolas Sarkozy, c'est un citoyen lambda).
J'en reviens donc à mon sujet, le titre de ce sujet et traitons tout cela par le simple bon sens (Nous sommes plus dans le passionnel que dans le bon sens de nos jours). Quelles définitions ont ces mots ? En ont-ils seulement un ? Est-ce seulement le but de Sabia ? Est-ce que le véritable but de Sabia n'était pas de renvoyer sa victime à sa perception "privée" de ces mots, mots généralement considérés comme des insultes ? Faire réagir sa victime dans sa tête: "ces syllabes me sont intolérables, je dois les considérer comme des insultes". Je dois ? Non. Voyons les mots.
Salope. Réponse par le bon sens: C'est le droit absolu de la destinataire de ce mot de se comporter en privé avec son ou sa partenaire comme une salope et d'y mettre la définition qu'elle veut. La destinataire est en droit de le définir comme elle veut, positivement ou négativement.
Sale pute. (Sale pédé/sale gouine seraient dans la même veine). Réponse par le bon sens: Chacun fait ce qu'il veut dans sa vie, sans en infliger la vue à des personnes qui ne souhaitent pas savoir en direct/live. (La loi autorise de vivre nu chez soi mais elle impose de s'organiser pour ne pas en infliger l'image à des gens non consentants).
Et la prostitution, et les pratiques sexuelles (homos ou hétéros) c'est pas forcément sale, on pratique (si on le souhaite) la prostitution et les pratiques sexuelles que l'on veut, comme on veut. De tels propos prouvent juste une méconnaissance de quelques réalités sociales bien réelles qu'aucun tiers n'a à juger tant qu'elles restent dans le domaine privée. (Article Wikipédia France sur les paraphilies ou comportements sexuels considérés comme déviants).
Connasse. Réponse par le bon sens: Un mot qui n'a pas vraiment de sens mais qui n'a vocation qu'à allumer un voyant rouge genre "Alerte", je dois l'interpréter comme une insulte. Mon conseil ? Recevez le froidement, faites semblant de vous montrer indifférent à tant d'ânerie, laissez la personne déblatérer puis demandez froidement qu'est qu'une connasse/un connard pour elle. Vous tiendrez votre vengeance.
Mal baisée. Réponse par le bon sens: Il se peut qu'une façon de baiser pour quelqu'un corresponde à une façon insatisfaisante de baiser pour une autre. Et alors ? L'important, c'est notre propre satisfaction, non ?
Conclusion: Soyez grands, soyez magnanimes, soyez riches, soyez supérieur à la médiocrité, faites preuve du bon sens le plus élémentaire. Vous avez tout à y gagner. Et votre adversaire se vexera parce qu'il comprendra (sans vouloir l'admettre, sa fierté est perdue pour l'occasion) que s'il avait fait preuve du même bon sens, ben, il aurait évité de perdre la face. C'est (tout) con, hein ?
Thèmes abordés: cogitations, coup de gueule, culture, fait divers, opinions, politique, psycho, réalisme, sexualité
samedi 6 décembre 2008
Lettre au Père Noël
Voici la réactualisation 2008 de ma lettre au Père Noël (c'est de saison!)
Monsieur, (ainsi que ses chers collaborateurs & collaboratrices très dévoués)
Je sais combien cette saison est particulièrement pénible pour arpenter les magasins avec une clientèle bien hystérique, de plus en plus d'ailleurs (on se demande bien pourquoi puisque c'est vous qui faites les achats...). J'ai donc un peu pitié de vous et je commencerais par vous dire ce que je ne souhaite pas.
- Des chèques cadeaux, une avance pour m'offrir tout ce qui me fait plaisir (place de cinéma, chèque cadeau dans une librairie, crédit pour me procurer des chansons sur iTubesMusic Store,etc. La facilité un peu froide à mon goût. J'ai toujours préféré les cadeaux déterminés à leur destinataire plutôt qu'un chèque d'étrennes comme je pouvais en avoir de mes grands-parents quand j'étais enfant. Parfois, j'avais droit en supplément à un livre dont je garde un meilleur souvenir que ce que j'ai pu faire de ces chèques avec un mot passe-partout de remerciements (dont la sincérité était et reste discutable).
Voici l'image de ce qui m'intéresserait.
Au rayon livres
US History for Dummies Steve Wiegand
Au rayon livres
US History for Dummies Steve Wiegand
Mais où es passé le crâne de Mozart ? Bruno Costemalle
Les Vikings Régis Boyer
Charles Quint Pierre Chanut & Michèle Escamilla
Charles Quint Jean Pierre Soisson
Les Saints dans la collecttion Découvertes Gallimard
(Tous les livres de cette collection sont de vrais trésors de culture, on ne peut jamais se tromper quand on en offre un)
Les Réformes, Luther, Calvin
dans la collection Découvertes Gallimard
Vérité ou conséquences Marc Pistorio
Le grand livre des idées reçues ML Dubray
Calomnie Christophe Bridou
Psychopathes & cie
Joel Bakan
90 minutes au Paradis
Don Piper
Surtout n'y allez pas
Antoine Filissiadis
Quand la science rencontre l'étrange
Yves Lignon
Devenez savants: découvrez les sorciers
Bertrand Méheust
Phénomènes aérospatiaux non identifiés,
un défi à la Science
Yves Sillard, Jacques Arnoult, Francois Parmentier, et Jacques Patenet
250 Réponses aux questions d'un marin curieux
Piere Yves Belly
(Il semblerait qu'il y ait une collection de livres: "250 réponses aux questions de..." qui ont tous l'air plus passionnants les uns que les autres...
J'ai vu celui-ci à destination des flâneurs parisiens, impossible d'en trouver la photo de la couverture).
L'histoire de l'Eglise
(à travers 100 chefs d'oeuvre de la peinture) Jacques Duquesne
Les Papys Flingueurs
Laurence Ubrich
Au rayon DVD
Parfum de femme (la version originale, italienne
des années 70)
Personnel et confidentiel
Proposition Indécente
Les premières saisons
Les premières saisons des Pierrafeu (pour me rappeler mon enfance canadienne, avec l'accent et les jurons québécois de Fred Caillou, trop génial!!!)
Série américaine qui a inspiré les Pierrafeu, mais qui se déroule dans les années 50 (Ce sont toujours et encore les premières saisons qui m'intéressent)
Blond Ambition Tour by Madonna
Confessions Tour by Madonna
Et si toutes ces suggestions ne vous inspirent pas particulièrement, voici les lieux où je rêve de me rendre en voyage. Tout type de cadeaux sur le sujet sont susceptibles de m'intéresser...
Ensuite, en désespoir de cause, quelques dernières suggestions...
Petra (Jordanie).
Carte ci-dessous, l'emplacement de Petra, c'est l'étoile rouge. (Paris-Amman, vol direct, 4 heures + 3 heures de piste dans le désert pour arriver à Petra. Mais c'est si beau!).
Parfum de femme (la version originale, italienne
des années 70)
Personnel et confidentiel
Proposition Indécente
Les premières saisons
Les premières saisons des Pierrafeu (pour me rappeler mon enfance canadienne, avec l'accent et les jurons québécois de Fred Caillou, trop génial!!!)
Série américaine qui a inspiré les Pierrafeu, mais qui se déroule dans les années 50 (Ce sont toujours et encore les premières saisons qui m'intéressent)
Blond Ambition Tour by Madonna
Confessions Tour by Madonna
Et si toutes ces suggestions ne vous inspirent pas particulièrement, voici les lieux où je rêve de me rendre en voyage. Tout type de cadeaux sur le sujet sont susceptibles de m'intéresser...
Ensuite, en désespoir de cause, quelques dernières suggestions...
Je suis intéressé par tout type de documents se référant à
Petra (Jordanie).
Carte ci-dessous, l'emplacement de Petra, c'est l'étoile rouge. (Paris-Amman, vol direct, 4 heures + 3 heures de piste dans le désert pour arriver à Petra. Mais c'est si beau!).
Danube.
Sinon, je serais potentiellement intéressé par un article qui me serait totalement insolite pour mon ordinateur qui fonctionne sous système MacOS Leopard (MacOS X.5)
Bon courage dans l'hystérie collective!!! (Elle semble déjà bien être au rendez-vous 2008). Mais si ma liste ne vous inspire toujours pas, vous pouvez rendre visite au site suivant:
Thèmes abordés: coup de coeur, culture, cyberaccessoires, émotion, humour, insolite, littérature, livres, musique, réalisme
mercredi 3 décembre 2008
Loser ?
En toute humilité, je me dédie cette chanson (Rires à gorge déployée, même plus si je le pouvais).
A en croire pas mal de gars et de nanas qui se disaient mes "ami(e)s", je serais moi-même un loser (c'est vrai que ces dernières années, j'ai fait le grand ménage dans mon carnet d'adresses) et je demande à ces personnes pourquoi elles ne m'ont pas encore tuées (En paroles, c'est fait. En réputation, je crois aussi: Je dois passer pour un malade mental terrible. On se demande bien pourquoi elles me laissent encore circuler librement, quelle solidarité pour mes futures victimes potentielles ?
J'ai demandé à les rencontrer pour mettre au point des éclaircissements, j'ai peut-être même besoin d'une thérapie, ils ont peut-être constaté des choses que je me refuse à voir, à admettre mais qui pourraient être utiles à une nouvelle thérapie ? Silence, toujours et encore...
Il m'arrive de les rencontrer au détour d'un comptoir de bistrot, au détour d'une rue, d'une porte. Epreuve pénible. Si on veut passer la même porte dans deux sens opposés, il est hors de question de me dire: "Excuse-moi" ou "pardon" pour franchir cette porte. Un remerciement pour avoir cédé le passage est tout aussi exclu. Je suis d'accord pour qualifier cela de minable...
Du temps où nous étions "ami(e)s" (quelle escroquerie sur la confiance!), ils se vantaient d'être à cheval sur la politesse (on voit ce que ça donne...), ils faisaient de l'humour (s'assurer la prééminence dans toute relation humaine en dénigrant l'autre par le rire) et j'étais le susceptible de service (quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage, c'est bien connu). Leurs réels problèmes (il suffit d'être réceptif à ce qu'ils ont à donner et l'on voit tout de suite. Je crois que dans notre société, l'égoïsme est valorisé au détriment de la réceptivité du discours de mal être de l'autre).
C'est le gars qui vient de fêter ses 18 ans hier et qui veut qu'on le reconnaisse comme un adulte maintenant puisqu'il est majeur (à raisonner comme ça, il a du chemin à faire). C'est la fille qui rentre dans la quarantaine et qui est frustrée de ne pas avoir d'enfants et qui voit l'horloge biologique tourner en sa défaveur. C'est le gars handicapé suite à un accident grave et qui a peur de devoir rester célibataire parce qu'il se persuade qu'il ne pourra jamais plaire (il est handicapé mais pas défiguré). C'est la fille qui se fait un sang d'encre que son frère puisse être homosexuel et victime d'homophobie (Ce n'est pas à elle de s'en soucier). Etc, etc. Tout un monde qui déraille (j'ai eu ma période de déraillage, je n'en garde aucun culte, je n'en éprouve aucune fierté, je suis heureux d'en être sorti avec de nombreuses assistances mais jamais médicamenteuses. je sais où ces souvenirs sont dans les archives de ma mémoire pour la retrouver, c'est important. Ces souvenirs me servent fort utilement comme repoussoir dans ma vie actuelle, pour mon plus grand salut).
Tout à l'heure, à mon boulot, lors de ma pause, une collègue me voit avec un paquet de biscuits que je me suis payé. Elle n'achète jamais rien donc elle n'a jamais rien à partager. Elle me demande de partager avec elle "s'il te plaît". Je dis non, elle est soufflée. Elle a la goujaterie d'insister en me disant: "mais je t'ai dit s'il te plaît". J'ai dépassé ce stade de l'enfantillage qui m'a passablement énervé. Je lui ai donc répondu: "Non, ça ne me plaît pas de devoir t'en donner".
Alors, les mots "susceptible", "radin", "mesquin", "hypocrite", "faire confiance", je suis en overdose, je ne peux plus les entendre. Je refuse de faire confiance à quelqu'un qui me l'imposerait. Primo, pour qui il se prend pour me dire ça ? Deuxio, la confance, l'authentique, elle vient d'elle-même, elle ne se commande pas, elle ne doit pas être précipitée sous peine d'arnaque à plus moins brève échéance.
A en croire pas mal de gars et de nanas qui se disaient mes "ami(e)s", je serais moi-même un loser (c'est vrai que ces dernières années, j'ai fait le grand ménage dans mon carnet d'adresses) et je demande à ces personnes pourquoi elles ne m'ont pas encore tuées (En paroles, c'est fait. En réputation, je crois aussi: Je dois passer pour un malade mental terrible. On se demande bien pourquoi elles me laissent encore circuler librement, quelle solidarité pour mes futures victimes potentielles ?
J'ai demandé à les rencontrer pour mettre au point des éclaircissements, j'ai peut-être même besoin d'une thérapie, ils ont peut-être constaté des choses que je me refuse à voir, à admettre mais qui pourraient être utiles à une nouvelle thérapie ? Silence, toujours et encore...
Il m'arrive de les rencontrer au détour d'un comptoir de bistrot, au détour d'une rue, d'une porte. Epreuve pénible. Si on veut passer la même porte dans deux sens opposés, il est hors de question de me dire: "Excuse-moi" ou "pardon" pour franchir cette porte. Un remerciement pour avoir cédé le passage est tout aussi exclu. Je suis d'accord pour qualifier cela de minable...
Du temps où nous étions "ami(e)s" (quelle escroquerie sur la confiance!), ils se vantaient d'être à cheval sur la politesse (on voit ce que ça donne...), ils faisaient de l'humour (s'assurer la prééminence dans toute relation humaine en dénigrant l'autre par le rire) et j'étais le susceptible de service (quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage, c'est bien connu). Leurs réels problèmes (il suffit d'être réceptif à ce qu'ils ont à donner et l'on voit tout de suite. Je crois que dans notre société, l'égoïsme est valorisé au détriment de la réceptivité du discours de mal être de l'autre).
C'est le gars qui vient de fêter ses 18 ans hier et qui veut qu'on le reconnaisse comme un adulte maintenant puisqu'il est majeur (à raisonner comme ça, il a du chemin à faire). C'est la fille qui rentre dans la quarantaine et qui est frustrée de ne pas avoir d'enfants et qui voit l'horloge biologique tourner en sa défaveur. C'est le gars handicapé suite à un accident grave et qui a peur de devoir rester célibataire parce qu'il se persuade qu'il ne pourra jamais plaire (il est handicapé mais pas défiguré). C'est la fille qui se fait un sang d'encre que son frère puisse être homosexuel et victime d'homophobie (Ce n'est pas à elle de s'en soucier). Etc, etc. Tout un monde qui déraille (j'ai eu ma période de déraillage, je n'en garde aucun culte, je n'en éprouve aucune fierté, je suis heureux d'en être sorti avec de nombreuses assistances mais jamais médicamenteuses. je sais où ces souvenirs sont dans les archives de ma mémoire pour la retrouver, c'est important. Ces souvenirs me servent fort utilement comme repoussoir dans ma vie actuelle, pour mon plus grand salut).
Tout à l'heure, à mon boulot, lors de ma pause, une collègue me voit avec un paquet de biscuits que je me suis payé. Elle n'achète jamais rien donc elle n'a jamais rien à partager. Elle me demande de partager avec elle "s'il te plaît". Je dis non, elle est soufflée. Elle a la goujaterie d'insister en me disant: "mais je t'ai dit s'il te plaît". J'ai dépassé ce stade de l'enfantillage qui m'a passablement énervé. Je lui ai donc répondu: "Non, ça ne me plaît pas de devoir t'en donner".
Alors, les mots "susceptible", "radin", "mesquin", "hypocrite", "faire confiance", je suis en overdose, je ne peux plus les entendre. Je refuse de faire confiance à quelqu'un qui me l'imposerait. Primo, pour qui il se prend pour me dire ça ? Deuxio, la confance, l'authentique, elle vient d'elle-même, elle ne se commande pas, elle ne doit pas être précipitée sous peine d'arnaque à plus moins brève échéance.
Thèmes abordés: cogitations, coup de gueule, culture, effroi, étude, fait divers, hommage, musique, opinions, psycho, réalisme, starsystem
mardi 2 décembre 2008
Ben se fait des films
C'est une série de comédies très brèves sur le cinéma (quelques minutes. Si vous voulez regarder, cliquez sur l'image).
Ben est un gars bien d'aujourd'hui mais notre Ben national a une vie un peu creuse, alors il s'en fait des films (Titres des épisodes de chaque comédie, genre: "Y a plus de bières dans le frigo" ou "T'as pas la notice ?"). Il est même l'invité d'une émission de ciné pour dire (en toute "modestie") les scènes les plus difficiles à jouer, à souligner les moments les plus forts de l'intrigue (au cas où on ne pourrait pas comprendre...). à se sentir obligé de nous expliquer pendant des heures ce qu'on avait compris par nous-même, en nous citant des auteurs et des artistes très confidentiels (limite si on ne doit pas douter de leur existence!)
Un peu comme quelques artistes actuels qui ont une conception très personnelle de l'humilité et du respect dû à leur public.
Il est évident que c'est un humour très particulier, l'interprète doit avoir du mépris pour certains artistes français prétentieux. Mais ses textes restent un registre convenable de langue, avec quelquesnéologismes de bon aloi ("Faudrait que je me trouve une meuf", titre d'un épisode).
Ben est un gars bien d'aujourd'hui mais notre Ben national a une vie un peu creuse, alors il s'en fait des films (Titres des épisodes de chaque comédie, genre: "Y a plus de bières dans le frigo" ou "T'as pas la notice ?"). Il est même l'invité d'une émission de ciné pour dire (en toute "modestie") les scènes les plus difficiles à jouer, à souligner les moments les plus forts de l'intrigue (au cas où on ne pourrait pas comprendre...). à se sentir obligé de nous expliquer pendant des heures ce qu'on avait compris par nous-même, en nous citant des auteurs et des artistes très confidentiels (limite si on ne doit pas douter de leur existence!)
Un peu comme quelques artistes actuels qui ont une conception très personnelle de l'humilité et du respect dû à leur public.
Il est évident que c'est un humour très particulier, l'interprète doit avoir du mépris pour certains artistes français prétentieux. Mais ses textes restent un registre convenable de langue, avec quelquesnéologismes de bon aloi ("Faudrait que je me trouve une meuf", titre d'un épisode).
Thèmes abordés: coup de coeur, coup de gueule, étude, fait divers, hommage, humour, réalisme, starsystem
lundi 1 décembre 2008
Le Bien (sans le Mal)
Tout à l'heure, je sors de chez moi pour me rendre au boulot, en passant par la grosse artère qui passe à côté de chez moi. J'étais dans mes rêveries quand une dame m'aborde et me demande, à brûle-pourpoint: "C'est quoi le Bien pour vous ?" Hein ? C'est quoi de poser ce genre de questions à un inconnu dans la rue, ça confine à une certaine goujaterie (de ne pas se présenter, ni de présenter les motivations pour poser de telles questions). Je pensais à un truc de secte (genre scientologie). J'ai commencé par éluder la question: "Il faut une après-midi pour trouver une réponse convenable".
Elle restait immobile en attendant ma réponse (un peu comme le Petit Prince attendant son mouton qui ne vient pas). Finalement, je lui ai répondu: "C'est agir de bonne foi, spontanément". (Je réalise rétrospectivement que ma réponse n'est pas des plus terribles parce que répondre que le Bien, c'est quelque chose de fondé sur du bon, ça n'explique rien).
Plus tard dans la journée, je racontais cela à une autre personne. Une oreille qui traînait a cru bon de retoquer ce que j'avais dit, en me contestant mon "agir de bonne foi". Elle m'a agacé alors je lui ai opposé que tout de même, on ne commet jamais de crimes ni de délits de bonne foi, spontanément. Elle en est restée coi.
Elle restait immobile en attendant ma réponse (un peu comme le Petit Prince attendant son mouton qui ne vient pas). Finalement, je lui ai répondu: "C'est agir de bonne foi, spontanément". (Je réalise rétrospectivement que ma réponse n'est pas des plus terribles parce que répondre que le Bien, c'est quelque chose de fondé sur du bon, ça n'explique rien).
Plus tard dans la journée, je racontais cela à une autre personne. Une oreille qui traînait a cru bon de retoquer ce que j'avais dit, en me contestant mon "agir de bonne foi". Elle m'a agacé alors je lui ai opposé que tout de même, on ne commet jamais de crimes ni de délits de bonne foi, spontanément. Elle en est restée coi.
Thèmes abordés: cogitations, coup de gueule, culture, fait divers, insolite, opinions, psycho, réalisme
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