Un ami qui s'avère pot de colle.
Je pense que l'amitié, comme l'amour, ne se tarissent pas. L'estime que l'on porte à son partenaire d'amitié ou d'amour pousse à trouver un compromis entre les deux parties pour maintenir tout le positif à la relation. "Tiens, tu t'égares dans...", "je te préfère quand...". La relation est condamnée à l'effilochage quand l'un des partenaires déclare unilatéralement que ça devient inutile.
Je ne le considère plus comme un ami mais comme un camarade. Et puis, il me donne toujours ce rôle d'assistante sociale/psy que j'exècre. Le truc à sens unique genre exaspérant. Dans nos débats d'idées, il ne s'affirme qu'en me coupant l'herbe sous le pied en me disant non à tout mes raisonnements. Il a compris (trop tard) qu'il faisait fausse route. D'accord pour me porter toute forme de contradiction, mais quelque chose de constructif, sur des théories, des raisonnements admises par le plus grand nombre. Non, lui, c'était le non pour me faire valoir mon incapacité à raisonner sereinement en son absence, quelque chose de dominant, ce que je désapprouve. Dorénavant, la coupe est pleine. Et je suis faible car par ma timidité, je peux être assez brutal dans les mots pour essayer de me préserver et pour la même raison, je n'aime pas faire mal gratuitement, je sais la résonnance que cela peut avoir chez un timide qui sait ne pas trop le montrer.
Parfois, il vient jusqu'à mon immeuble qui a porte cochère avec code, porte magnétique au pied de l'escalier de copropriété puis mon appart' dans les étages. Quand il n'a pas d'autres choix, il sonne à l'interphone mais si je ne réponds pas, il arrive à convaincre un occupant de la copropriété de lui ouvrir pour pouvoir venir sonner jusqu'à ma porte palière. Je n'ouvre pas, je trouve que ça confine à une certaine goujaterie: Si mon interphone ne répond pas, il n'a pas à venir à sur mon palier. Je lui ai exprimé tout ça, il n'en tient aucun compte, ce qui m'éloigne encore un peu plus... Il a cherché à m'inonder de confort matériel. Je ne crois pas à la valeur fondamentale du confort matériel, je crois plutôt qu'il corrompt les faibles, les imbéciles et les carriéristes à courte échéance. Ce n'est pas moi, ce n'est plus moi depuis bien longtemps, le confort matériel ne doit rester qu'un appoint bien appréciable mais sans plus, comme tant d'autres appoints de l'existence.
Le gars m'a appelé, je n'ai pas répondu (il ne tient pas compte de ce que je lui dis et cherche à me "corrompre" avec ce qu'il estime qui devrait me plaire, c'est autoritaire, limite tyrannique). Il a sonné à ma porte, je n'ai pas répondu. Puis, j'ai reçu un SMS. Je pense que c'est de lui (son deuxième portable). J'ai trouvé son SMS d'une goujaterie sans nom. Il n'y était écrit que: "Voir". Pour moi, ça a la violence du final de la pièce "En attendant Godot" de Samuel Beckett, où des individus s'expriment en borborygmes et avec des signes que l'on ne peut pas comprendre. C'est la démence finale des pièces de Eugène Ionesco. C'est peut-être la dernière intention humaine avant une crise cardiaque foudroyante et fatale. C'est la scène finale du film (magnifique) "Se souvenir des belles choses" de Zabou Breitman où cette femme atteinte de la maladie d'Alzheimer a un regard très expressif alors qu'elle a perdu ses facultés de langage. Elle a un regard exalté: Veut-elle nous délivrer un dernier message de lucidité avant de sombrer dans l'insondable de la maladie d'Alzheimer ou est-elle déjà condamnée dans l'isolement bien connu de cette maladie ?
Je crois le gars en parfaite santé (quoi qu'une crise cardiaque, ça peut être "un orage dans un ciel serein"...). Cette volonté de communiquer en en supprimant le sens, par le seul mot "Voir", ça m'est pénible de cruauté, j'ai tout de suite trouvé que c'était de la goujaterie. Alors, j'ai pondu un texte que j'ai considéré a posteriori comme un poème que je trouve goujat et odieux, en réponse à...
Avez-vous une meilleure idée de titre à me suggérer à mon poème ? Et si j'en faisais une vidéo, vous mettriez quoi comme musique ?
Je pense que l'amitié, comme l'amour, ne se tarissent pas. L'estime que l'on porte à son partenaire d'amitié ou d'amour pousse à trouver un compromis entre les deux parties pour maintenir tout le positif à la relation. "Tiens, tu t'égares dans...", "je te préfère quand...". La relation est condamnée à l'effilochage quand l'un des partenaires déclare unilatéralement que ça devient inutile.
Je ne le considère plus comme un ami mais comme un camarade. Et puis, il me donne toujours ce rôle d'assistante sociale/psy que j'exècre. Le truc à sens unique genre exaspérant. Dans nos débats d'idées, il ne s'affirme qu'en me coupant l'herbe sous le pied en me disant non à tout mes raisonnements. Il a compris (trop tard) qu'il faisait fausse route. D'accord pour me porter toute forme de contradiction, mais quelque chose de constructif, sur des théories, des raisonnements admises par le plus grand nombre. Non, lui, c'était le non pour me faire valoir mon incapacité à raisonner sereinement en son absence, quelque chose de dominant, ce que je désapprouve. Dorénavant, la coupe est pleine. Et je suis faible car par ma timidité, je peux être assez brutal dans les mots pour essayer de me préserver et pour la même raison, je n'aime pas faire mal gratuitement, je sais la résonnance que cela peut avoir chez un timide qui sait ne pas trop le montrer.
Parfois, il vient jusqu'à mon immeuble qui a porte cochère avec code, porte magnétique au pied de l'escalier de copropriété puis mon appart' dans les étages. Quand il n'a pas d'autres choix, il sonne à l'interphone mais si je ne réponds pas, il arrive à convaincre un occupant de la copropriété de lui ouvrir pour pouvoir venir sonner jusqu'à ma porte palière. Je n'ouvre pas, je trouve que ça confine à une certaine goujaterie: Si mon interphone ne répond pas, il n'a pas à venir à sur mon palier. Je lui ai exprimé tout ça, il n'en tient aucun compte, ce qui m'éloigne encore un peu plus... Il a cherché à m'inonder de confort matériel. Je ne crois pas à la valeur fondamentale du confort matériel, je crois plutôt qu'il corrompt les faibles, les imbéciles et les carriéristes à courte échéance. Ce n'est pas moi, ce n'est plus moi depuis bien longtemps, le confort matériel ne doit rester qu'un appoint bien appréciable mais sans plus, comme tant d'autres appoints de l'existence.
Le gars m'a appelé, je n'ai pas répondu (il ne tient pas compte de ce que je lui dis et cherche à me "corrompre" avec ce qu'il estime qui devrait me plaire, c'est autoritaire, limite tyrannique). Il a sonné à ma porte, je n'ai pas répondu. Puis, j'ai reçu un SMS. Je pense que c'est de lui (son deuxième portable). J'ai trouvé son SMS d'une goujaterie sans nom. Il n'y était écrit que: "Voir". Pour moi, ça a la violence du final de la pièce "En attendant Godot" de Samuel Beckett, où des individus s'expriment en borborygmes et avec des signes que l'on ne peut pas comprendre. C'est la démence finale des pièces de Eugène Ionesco. C'est peut-être la dernière intention humaine avant une crise cardiaque foudroyante et fatale. C'est la scène finale du film (magnifique) "Se souvenir des belles choses" de Zabou Breitman où cette femme atteinte de la maladie d'Alzheimer a un regard très expressif alors qu'elle a perdu ses facultés de langage. Elle a un regard exalté: Veut-elle nous délivrer un dernier message de lucidité avant de sombrer dans l'insondable de la maladie d'Alzheimer ou est-elle déjà condamnée dans l'isolement bien connu de cette maladie ?
Je crois le gars en parfaite santé (quoi qu'une crise cardiaque, ça peut être "un orage dans un ciel serein"...). Cette volonté de communiquer en en supprimant le sens, par le seul mot "Voir", ça m'est pénible de cruauté, j'ai tout de suite trouvé que c'était de la goujaterie. Alors, j'ai pondu un texte que j'ai considéré a posteriori comme un poème que je trouve goujat et odieux, en réponse à...
VOIR LA GOUJATERIE
Voir ?
Se voir ?
Re-se voir ?
Se revoir ?
Voire!
Voir la paille dans l'oeil du voisin
et ne pas voir la poutre qu'on a dans le sien
Voir ?
Se voir ?
Re-se voir ?
Se revoir ?
Voire!
Voir la paille dans l'oeil du voisin
et ne pas voir la poutre qu'on a dans le sien
Avez-vous une meilleure idée de titre à me suggérer à mon poème ? Et si j'en faisais une vidéo, vous mettriez quoi comme musique ?
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